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♣Une coulée de lave vaut mieux qu'une coulée de sang♣ 100%

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MessageSujet: ♣Une coulée de lave vaut mieux qu'une coulée de sang♣ 100% ♣Une coulée de lave vaut mieux qu'une coulée de sang♣ 100% EmptyJeu 26 Juin - 23:10


 
Kasai Mugen

 
× Nom : Kasai
   × Prénom : Mugen
   × Sexe : M
   × Âge : 21 ans
   
× Village : Iwa no sato
   × Grade : Junnin spécial/ chef de guerre
   × Rang : S
   × Spécialité(s) :
   × Affinité(s):
   
 
 


 
PHYSIQUE

 
Loin d'êtres de ces personnes qui sont aussi imposantes qu'une fondation de béton. Je mesure un mètre soixante-dix-huit pour un poids total de soixante-deux kilos, les mensurations de mon corps ainsi que la charge de celui-ci s'amalgament divinement afin de créer une musculature sans failles. Loin de moi l'intention de me vanter, cependant ces longues journées consacrées à l'entraînement apportèrent leurs fruits de réussite apparente sur mon gabarit très élancé et fin. Annihilées de rondeur, des épaules moyennement larges redressent un torse surplombant une anatomie pectorale parfaitement équilibrée ainsi qu'une ceinture abdominale parfaitement taillée. Un tatouage en forme de dragon est dessiné sur mon dos, une blessure apparente sur mon os iliaque gauche faite par le sabre réécrit l'histoire de mon examen chunnin. Comme l'arbre a besoin de ses racines pour s'agripper à la terre, mes jambes sont la fondation de cette anatomie parfaite, finement gonflés ces piliers sont taillés et aguerris pour la profession à laquelle je m'exerce, sans pour autant être exagérée ou peu fournie.

Que dire du seigneur si ce n'est que celui-ci est un grand artiste. Son inspiration est aussi vaste que les sept mers réunies, mes dires sont fondés sur des preuves indiscutables, avez-vous déjà croisé un visage assimilable à un autre ? Mon visage n'est pas désagréable à regarder, tout signe de vieillesse y est totalement dissous, des traits très fins vinrent ajouter un magnifique contraste à mon visage. Ma chevelure aussi soignée soit-elle, s'est vu colorer d'un noir très profond. Ma façon quotidienne de me coiffer. Elle se résume souvent à une guerre. Oui un cheveu par-ci un cheveu par là, tel un hérisson, mes cheveux sont quotidiennement en piques. Les sourcils sont la chose la plus importante sur un visage, ils prédominent toute l'expression de votre visage. Qu'ils soient clairsemés, trop courts, trop longs ou inexistants, mes sourcils sont aussi fins que le tranchant de ma lame et accentuent la rondeur de mes yeux.

Mes pupilles en amande quant à elles, reflètent un noir à l'aisance sans pareille, qui offre divers regards, du nonchalant au strict en passant par l'absent sans oublier le gêner. Sa droiture peut emprisonner son interlocuteur dans une illusion de sécurité et d'envoutement. Mes paupières sont loin d'être échancrées, quant à mes joues elles ne sont ni trop gonflées ni trop creuses. Ma bouche garde une dentition parfaite, ni édentée ou tachetée, mes lèvres sont celles d'un parfait fumeur de pipe, je ne cache pas ma bouche baveuse quand l'image qui traine en face stimule les pulsions d'une envie naturelle. Ma voix est la seule facette de mon corps qui ne s'est pas vue métamorphoser, cassée et autoritaire à certains moments, elle a gardé ce côté enfantin. Je possède un accent assez léger dû à un petit incident d'enfance, de ce fait j'ai parfois du mal à prononcer certaines fins de mot. Un petit défaut que je camoufle à l'aide d'une expression plutôt amusante « Oro ». Chaque sourire que l'on fait naître change le poids spécifique du monde. Omniprésent présent sur mon visage mon sourire ne fait jamais naitre le dégout à quiconque, léger et luxuriant il reflète parfaitement l'innocence ou parfois la démence de mon être, il vire parfois à un tracé léger au résultat d'un ennuie ou en compagnie de quelques amis. On en juge par ces phrases, que mon corps entier a été créé pour refléter le parfait assassin. Ma voix, ma façon de parler ou mon corps furent définis à un seul but « Tué par l'étonnement ».

Ma façon de marcher m'étonne parfois moi-même, quelquefois lourde et traînante, elle renvoie l'image d'un homme vivant sur terre, mais branché ailleurs. Elle peut virer à la démarche du parfait dragueur sûr de lui et téméraire, en passant par celle du parfait chasseur. Une démarche féline et silencieuse, inculquée de l'ambiance atmosphérique pour ne faire qu'un avec l'environnement prédéfini à la chasse. Un cheminement parfois strict et impitoyable s'ajoute à mon personnage pittoresque, qui prouve qu'au long de cette ombre se dresse un être au sadisme sophistiqué a qui la soif de sang s'amplifie de jour en jour. Au premier abord, je reflète un homme apathique et dépourvu d'originalité, un adolescent encore en pleine croissance une bien grande sous-estimation qui a causé la perte de bien plus costaux que ma fine carrure.

Comme tout humain cette chair a besoin de tissu qui la recouvre, pour une personne errante dans un village de bourrins, le style le plus adéquat auquel je peux m'assimiler n'est autre que celui de l'homme de pierre. Un style léger, adaptable à tout mouvement de taijutsu, le tout ajusté à une pointe d'aisance et de noblesse. Une parfaite combinaison de guerre. Avec pour commencer mon bandeau frontal, attaché par-dessus les bandages, laissant derrière sa tête deux extensions de tissu blanc flottant dans l'air. En bas, un pantalon blanc virant au pâle, très peu bouffant, d'une souplesse et une résistance remarquable. En haut, on peut voir un tee-shirt moulant, dans les mêmes tons de couleurs que mes cheveux, présentant les protections habituelles du ninja, avec en plus une répartition particulière d'armes légères tel que des Kunaï, des shurikens et autres ... Le tout reste caché par une grande veste en cuir, très résistant qui me dessine parfaitement la carrure, me présentant ainsi comme un vrai guerrier sauvage, sans compter les gants noirs à la continuité du manteau.
 


 
MENTAL

 
Commençons par l'inacceptable. Bien que ces défauts nous sont octroyés par autrui après une déception, il se peut que ces imperfections morales virent à un côté bénéfique, voire unique bien sûr le verdict et changent selon l'humeur ou la personne. En outre, je suis de ces personnes butées qui n'acceptent guère d'êtres classés dans la colonne de perdant ou vaincus, mes idées sont fondées sur tout un concept, un concept défini bien qu'étant ample il se parque sur une idéologie fixe. Bien qu'est vaste la catégorie syntaxique de la persévérance, je me consume sans circonspection à des entraînements érigés sur un seul élan draconien si je peux me permettre. Vous me direz qu'il n'est pas toujours dans les bonnes mesures de forcer sur son corps, je pense dans mon fort intérieur que ces poussées de limite accroissent une volonté de fer, usable en grande portion sur les défis. Bien que je trouve cela disons asticotant, me défier voudrait dire me référer donc douter de mes capacités ce qui a la contenance de me mettre dans des états vulgaires. Tout problème à un aboutissement positif, après tout nous disons bien que « ne peut pas qui ne veut pas » n'étant pas révérencieux quand la hiérarchie est mise à sujet, les poings sont parfois ma plume qui trace rouge sur blanc ma victoire. Il est donc épineux de me faire cracher la défaite, je suis certes peut-être trop épanchant sur mes capacités, mais cela est dû à une enfance où tout n'était pas acquis, ou tuer abolissez bien des malentendus tout en marquant la notoriété d'un individu, je suis depuis disons pris au sérieux. Je suis de ces personnages caractérisés par l'insouciance, je ne suis pas protecteur d'autrui j'ai parfois la grande paresse de me sauver moi-même. C'est quelque chose dont je qualifie d'ennuyant, se faire assidûment repêcher par le premier venu ou bien le contraire sans cesse veiller au grain pour la sauvegarde de quelqu'un d'autre à qui les préjudices sont parfois éprouvent. L'avis des personnes inférieures ne me fait ni chaud ni froid, tout le répertoire d'insulte connu ne m'effleura même pas l'esprit, cela ne m'empêchera point d'avoir quelque ami je dis bien "quelque" on qualifie souvent mon humeur à emmerdante si je peux me permettre. Si une petite vie n'a pas grande importance à mon égard, la situation du village est une chose à laquelle je me dévoue avec une pointe de nuance, je suis prêt à me donner le droit de vie ou de mort quand la sécurité du village est mise sur table. De plus, je ne suis pas impulsif ce qui ne veut pas dire que j'ai la patience d'un sage, si vous me gavez de longs discours je vous arrêterais dans votre élan de conversation digne de grands binoclards, la logique est une chose qui n'aura jamais sa place dans mon esprit je ne dis pas que je suis idiot-personne ne l'est, chaque individu possède des facultés précises dans un domaine fixe. Si vous faites une erreur en ma présence, je serais loin de vous cogner où vous disputer comme ferait tout sensei je vous ferais la remarque en gardant une stabilité mentale, ensuite ne niez pas que mes verdicts sont changeants en fonction de mon humeur.

Mais toutefois, il y a toujours un point de retour. Il est très rare que quelqu'un m'énerve au point où je pourrais perdre le contrôle, mais il est clair que rien n'est impossible et quand j'atteins l'extase totale d'un sentiment aussi proche que l'amour, le seul conseil que je puisse vous donner et de courir vite et loin. Après avoir atteint le paroxysme de la haine, je ne jauge plus mes coups et ne lésine pas sur la puissance qu'ils pourraient atteindre, une facette de ma personnalité presque non vue à ce jour. Voilà un sujet bien entamé les facettes, comme passer du blanc au noir, je peux être un être nonchalant, chiant ou insouciant j'ai parfois la grande possibilité de passer à des adjectifs plus... Disons sombre, souvent les protagonistes de ses changements sont les séquelles d'un passé sobre suivi de mon examen chunnin. Malgré cette personnalité disons barbante, je reste amical socialement parlant, mes quelques amis que je peux aisément compter sur le bout de mes doigts pourront le confirmer même si je suis le baka de service je sens qu'ils ont une légère affection pour ma personne, même si parfois j'ai bien du mal à me faire des amis le positif, les sourires et autres attirent les gens. Les raisons pour lesquelles on me côtoie se réfèrent souvent à mon pouvoir démoniaque, ma grande aptitude aux techniques d’assassinats a attiré bien la convoitise de plusieurs personnes au mental aussi sombre que le mien.

Mon intelligence n'est pas sans égal, cela dépend aussi du sujet posé quand on parle de Yoton ou taijutsu il est impossible que je ne vienne pas poser mon nez dans vos discussions sur ces sujets qui me fascinent, beaucoup croient que mon style de combat est un art de tuer barbare est répugnant. Je pense qu'exploser les membres de l'adversaire avant de le décapiter, où lui faire boire un verre de lait qui contient ses testicules ou encore confectionner un collier seulement avec ses intestins sont des manières de tuer sophistiquées et équilibrées dans une conscience inexistante. Ma vitesse de réflexion et d'analyse est aussi fluide que la liquidité de l'eau, j'ai la grande aptitude de me sortir d'embûche avec une aisance sans pareille, loin d'être comparable à ce clan de konoha connue pour son intelligence, ce n'est pas pour autant que l'on ne me nomme pas chef d'équipe dans des missions bien épineuses. En grand maître du taijutsu, le combat au corps-à-corps n'a aucun secret pour moi. Avec une grande expérience du combat, je peux prédire les mouvements du poing le plus fluide qui soit comme je peux tant bien que mal sortir grand vainqueur du combat. Je me fais très rarement piéger, ou si vous ne tenez pas grandement à votre vie essayer de me berner.

Je bénéficie d'une maitrise totale de moi-même, que dire d'un esprit impossible à influencer, bien sûr je reste inoffensif contre les utilisateurs de cet art redoutable, l'art des illusions. La seule chose à laquelle je n'accorde pas vraiment d'importance est la fidélité je parle bien sûr à titre personnel, il est vrai que je ne supporte pas de me faire trahir ou apprendre que l'on complote dans mon dos. Après que je trahisse de mon plein gré ne me procure ni plaisir ni haine, je suis arrivé à un stade de mon évolution où la trahison est un acte quotidien, en mission ou dans le long périple d'un ninja, je déteste garder quelque chose pour moi je suis de ces personnes chez qui le secret n'est pas couvert longtemps.

Je suis aussi une personne qui est loin d'êtres bigrement motivée, toutes les activités connues à ce jour me lassent, j'ai la grande cosse de marcher, de parler, parfois de manger. Pardon si je répète mon sujet favori, mais le Yoton est la seule je dis bien seule chose qui me pompe un bigre quantité de considération, je peux bien passer des heures entières à l'entrainement afin de perfectionner mon art. La patience est un attribut que je ne connais guère, n'essayez pas de me faire attendre, car mes discours répétitifs vous feraient surement craquer, c'est ce qui m'a rendu un peu en retard sur mes temps surtout que je fus séquestré plusieurs années entre quatre murs.
 

 


 
HISTOIRE

 


Message du rooliste : Bienvenue dans ma fiche de présentation, j’espère vous faire naviguer dans l'univers de mon personnage, vous faire comprendre son caractère et les moteurs de ses choix. Bonne lecture ! Je m'excuse d'avance si vous voyez des erreurs dans le codage je suis très nul dans ce domaine é_è

Quelques passages de cette présentation peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes. [-16]

Spoiler:

Toujours pas de lumière, il fait noir et froid, fatigué et affamé je reste camouflé et scellé dans le corps du prisonnier. Contrairement à mon premier mois d'incarcération, deux minutes sont ajoutées à mon temps de récréation, la nourriture reste immangeable, pff on ne peut même pas qualifier ce qu'on ingurgite de nourriture. Pendant une semaine, on nous serre cinq centilitres d'eau avec trois morceaux de pains trempés dedans. Quand la chance nous guette, on a le droit à la moitié d'une pomme ou un oeuf cuit, contrairement aux autres enfin je crois, j'ai un compagnon de cellule, un rat d'égout passe la plupart de ses journées à me bouffer mes habilles ou grignoter mes miettes. Parfois, je lis les textes sculptés sur les quatre murs qui m'entourent, je lis qu'un homme est mort ici succombant à un diabète élevé, son seul crime était d'avoir volé les chèvres de son voisin, en plus d'avoir lié l'une de ses nuits avec la fille d'un riche homme. Dans un autre texte, je comprends la rage d'un homme qui fut enfermé pour avoir tué un homme, pas sans raison dans ses dires il évoque que l'homme qu'il a abattu épousât la femme qu'il aimait. Argent, sexe, amour, homme et femme sont les plus vieux mobiles de ce monde à la cadence meurtrière, chacun veut déverser son pouvoir dans les entrailles de son prochain, en niant les lois et codes de conduite.

Tiens il est l'heure du déjeuner, ici on nous sert à dix-heures du matin pour accroitre notre faim dans la journée, pour une fois je n'ai pas fait d'histoire pendant toute la semaine on me laisse donc aller déjeuner avec les autres. Quand je dis histoire ça ne veut pas immédiatement dire « fuite » non la plupart du temps on me fout en cellule d'isolement pour coups et blessures parfois meurtre et aujourd'hui je sens que je vais passer ma nuit à l'isoloir. Dans le couloir qui mène à la cantine, je suis accompagné de deux gardes, enchaîné aux pieds et poignets il m'est très dur de marcher, en plus ce rat maudit a fini mes guettas, je marche pieds nus sur la roche en plus des cloques et ouvertures j'ai des fourmis aux orteils. Arrivé au réfectoire, on me jette sur un banc comme un torchon, comme à mes habitudes je suis en tête-à-tête avec le vieil homme peu bavard qui loge à la cellule voisine pour mon grand bonheur. Il n'y a rien de plus insupportable qu'un voisin qui crie à longueur de journée " je suis innocent ! ", vous connaissez les clichés des prisons, les clans ces groupes d'hommes qui se nomment diables de leur propre enfer sans savoir que c'est leur propre flamme qui les consumera.
Aujourd'hui, il y a un peu de lueurs dans cette cave on a le droit à un verre de lait en plus d'un maigre morceau de pain moisi. Je n'ai même pas le temps d'enlever la moisissure verte sur mon pain que les présumés diables dont je vous ai parlé viennent titiller un ours qui hiberne, la dernière fois qu'ils m'ont demandé de les rejoindre l'un d'eux a fini sans tête. Absurde est le comportement de ces hommes et ce qui me fatigue c'est qu'ils répètent sans arrêt les mêmes erreurs et enfreignent toujours les mêmes lois, eh oui, si ce n'est pas les fringales ou fatigues qui vous tuent c'est la routine.

Ah tiens, aujourd'hui il est venu seul, Mimoto Fujimoto, un Junnin enfermé pour avoir vendu des documents concernant la situation politique d'Iwa à des nukennins, il vivra dans la noirceur à vie de par son acte. Il pense que la prison l'a changée, il nage dans de fausses idées, la prison ne change pas un homme ce sont ses actions qui définissent son caractère, sa valeur et sa conception du bien et du mal. En plus de n'avoir ne serait-ce que le moindre neurone, il manque totalement d'honneur un vrai chien. Son frère n'est pas mieux que lui, tombé pour avoir tenté un coup d'État, il est plus calme que son frère et surtout ne parle pas pour un rien. « Finit de jouer, écoute-moi fillette ! Soit tu es avec nous, ou contre nous on te déconseille de t'opposer à la ligue des ombres, sinon je te coupe les couilles pour en faire de la Grenadine à la fraise ! » Irréaliste en plus de ça, la démence le guette. Il ne se rend même plus compte qu'il est inférieur dans une voix froide je répondais à son discours. « Toutes ces années passaient, ne t'ont en rien assagis, tant que tu auras la bouche plus grande que les bras tu ne pourras jamais retrouver ta valeur, ni même me battre. Dégage ! »

Son manque de savoir et ça surestime de sa personne le poussèrent à m'attaquer, il me mit un coup de poing qui me déboîta la mâchoire, le sceau que pose un maître du fuinjutsu dans cette prison est impressionnant, il bloque l'entrée et sortie du chakra ce qui rend tout effort surhumain impossible. Plus de ninja. Ici il y avait seulement des hommes et j'en faisais partie, je me relevais la bouche en sang pour éviter un autre coup de poing en lui tenant sa main gauche, puis encaisser une droite qui me donnât de simples bourdonnements à l'oreille d'un geste svelte j'agrippais ses testicules. « Tu n'as toujours pas compris, pour me battre tu dois devenir plus qu'un homme, tu voulais m'arracher les membres n'est-ce pas ? Je t'arracherais tes billes avant de les offrir à ton frère ». Aussitôt dis aussitôt fait, je tâtais légèrement son sexe avant de presser ce dernier pour lui faire sentir la douleur et en utilisant mes ongles je déchiquetais sa peau pour saisir ses bijoux de famille.

Je tenais deux billes dans ma main droite, je traversais quelques tables pour arriver là où était assis son frère et sa bande de clowns, je voyais dans le tréfonds de leurs pupilles la peur en grande quantité, j'avançais en boitant puis une fois arrivé à côté de Sukito Fujimoto je lançais les testicules de son frère dans son verre de lait. Le lait blanc pris la couleur rouge sang, le silence régnait dans le réfectoire qui avait adopté une ambiance morbide, mon atmosphère préférée, les hommes qui m'entouraient étaient censés avoir été des shinobis, quand je vois leur regard je me demande si le grade n'était pas trop exagéré à croire même que deux testicules qui nagent dans du lait ça leur fait peur. Après tout, c'était une façon de tuer comme tant d'autres, je m'essuyais les mains avant de m'asseoir près de Sukito et de boire une gorgée de son verre de lait.

Je n'avais jamais goûté ce mélange, lait et testicule, une recette que je devrais mémoriser à l'avenir. Je vous avais dit que je finirais ma journée en isolement, je n'oppose jamais de résistance quand les gardes m'arrêtent, en fait, eux-mêmes restent à l'écart en attendant que je finisse mon massacre pour généralement venir me conduire en cellule. Je sifflais un petit air morbide avant de me lever et glisser quelques mots d'intimidation à Sukito pour aller rejoindre les gardes. « Des diables hum... Dis-moi Satan que penses-tu des couilles de ton frère ? Je ne savais pas que tu aimais la grenadine à la fraise, je t'en servirais plus souvent promis ! » J'affichais un énorme sourire devant cet homme qui ne bougeait même plus, il était sous l'emprise de la terreur et moi j'allais rejoindre mon rat.

Ahh la cellule d'isolement, je ne vous l'avais jamais décrit, eh bien elle est magnifique ! Tout est en or massif, il y a du marbre à la place du carrelage et il y a même des toilettes en jade ! Ohh pourquoi pas un peu d'humour dans le noir ? Si on compte le plafond et le sol, il y a en tout six murs, pour entrer dans cette cellule il y a un mécanisme qui fait coulisser une porte de béton ouvrable seulement de l'extérieur, si on a des envies pressantes mieux vaut utiliser un des quatre coins de la pièce. Si vous avez des envies disons plus longue à poser, il y a deux seaux un pour déposer vos selles et un pour... Bon vous savez et il n'y a pas d'eau donc si vous voulez vous laver les mains eh bien il faut attendre que le deuxième seau se remplisse, il n'y a pas de tuyauterie seulement une petite fissure dans le plafond qui laisse pénétrer quelques gouttes d'eau, je me rappelle qu'une fois j'ai attendu dix-heures avant de me laver les mains.

Dans cette pièce, ou bien cercueil oui c'est le terme le plus approprié, il n'y a pas de lumière, dans les autres cellules il y a des petites lucarnes, mais dans la pièce d'isolement il n'y a ne serait-ce qu'un seul rayon. Un gouffre, une cage même un cercueil, je préférerais êtres dans ces endroits plutôt qu'ici, mais si c'est le prix à payer pour assouvir ma soif de sang tant pis quelques semaines ici et je pourrais sortir de nouveau me mêler aux autres prisonniers et pourquoi ne pas boire un "lait grenadine au testicule des Fukimoto". Oui un nom parfaitement approprié à cette boisson et dire que je me croyais nul en cuisine la prochaine fois j'essaye une paella avec des reins humains. Dos au mur, à confectionner mon dîner pour un jour prochain et à attendre que mon bidon se remplisse d'eau, j'entendis une voix résonner dans la pièce.

« Hey Shinsuke, t'aurais dû lui faire boire cela aurait été plus excitant, mais bon il est encore paralysé sous le choc.» « Tu as déjà essayé avec des reins humains ? » Il s'agissait du vieillard silencieux, finalement il avait une langue fallait juste trouver le sujet qui lui plaît. « Ouais, j'aurais pu faire mieux et pour répondre à ta question j'y pense à l'instant, mais plus pour une entrée qu'une boisson ». Il riait doucement comme ce pervers à qui l'on montre des photos érotiques, il était fasciné autant que moi par le meurtre et il faut avouer que je suis original dans mes façons de tuer, je me rappelle avoir fait bouffer le coeur d'un enfant à son père. Ahh ! De vieux souvenirs, mais bon disons que c'est démodé maintenant ce genre de choses. Il faut avancer avec son temps et c'est ce que je m'efforce de faire même si je sais que je ne révérais plus jamais la lumière. J'en ai trop fait, sans regretter mes actes et si c'était à refaire je le referais, mais en mieux. « Shinsuke t'es toujours là . Écoute mon petit, je trouve que la prison ta ramolli, tu étais disons plus artistique à l'époque ».« pfff, je ne savais pas que j'avais un fan dans un endroit pareil et je te corrige le vieux y'a aucun lien entre nous ». « Tu penses vraiment, je te connais assez pour te dire que tu es un ninja aux mains tachées par le sang. Enfant, homme et femme, tous tes passés par les doigts. Tu es bien silencieux d'un coup, tu veux que je te conte ton histoire ? »

L'histoire préfère les légendes aux hommes. Elle préfère la noblesse à la brutalité, les discours enflammés aux actes silencieux. L'histoire se souvient de la bataille, mais elle oublie le sang rependu, ce que l'histoire retiendra de toi pour peu qu'elle retienne quelque chose, ne sera qu'une partie une infime partie de la vérité. Les souvenirs d'enfance s'éloignent, tel le sable balayé par la brise du soir. Tu ne fais pas exception à la règle et peu à peu tes parents deviennent de vieilles reliques qui subsistent dans la bibliothèque poussiéreuse et fermée à double tour qu'est ton coeur. Il est normal qu'au moment où je te fais part de ces réminiscences, certaines anecdotes laissent place à des historiettes plus actuelles. Cependant, tu ne perds en rien les illustrations de cette nuit aux doigts ensanglantés et aux nuages larmoyants. Tu ne dépassais pas les dix ans à l'époque, je me souviens de cette bicoque qui servait de logis à quatre individus, comme je me souviens de cette modique pièce qui était dédiée à te convenir de chambrette.

Cette nuit-là, trois gouttes vinrent s'écraser sur ton front, je ne qualifiais pas le nom de "modique" à ta chambre en simple guise de modestie, la toiture fuyait et le vent pénétrait dans le bois. Tu avais une petite envie de breuvage et comme à l'excellence des enfants de ton âge le lait était ta boisson préférée. Tu démarchais nonchalamment dans les couloirs de votre maisonnette, quand subitement tu lâchais ton verre de lait pour le laisser exploser sur le sol en bois, un réflexe qui suivit d'un geste incontrôlé tu mis tes mains sous ton nez. L'odeur régnante était celle d'un chacal qu'on laisse dans une pièce enfermée pendant plusieurs jours. Tu ouvris la porte pour y contempler une vision qui jusqu'à aujourd'hui hante tes nuits, ce nourrisson qui devait être ta soeur n'était plus que sang, la peau complètement déchiqueter et la tête arrachée posées sur le corps. Tu fis trois pas en arrière pour tomber à terre et te relever brusquement tout en courant dans la chambre de tes parents surement le mauvais agissement.

Et dire que tu frôlais le strabisme en voyant ce qui était devenu de ta petite soeur, tu perdis la tête en voyant tes parents nus et empalés de toute part. Les seins de ta mère étaient découpés et posés au sol, ses ongles étaient retirés et enfoncés dans sa bouche, quant à ton père la cécité lui était assurée ses pupilles étaient retirées des creux de ses yeux et son ventre laissait dégouliner plusieurs intestins. Tu sentais une légère humidité sur ton pantalon, en plus d'avoir uriné sur tes apparats, ils étaient couverts d'un liquide rouge visqueux. Tu sentais un léger poids dans ta main droite, quand tu ouvris celle-ci tu pus voir deux yeux aux pupilles bleues, tu les lâchais pour les laisser rouler sur le sol, afficher se sourire aussi sadique était-il tu avais le visage d'un enfant qui avait trouvé la plus grande fabrique de jouets. Puis tu perdis connaissance dans l'instant qui suivit. «Tiens tiens, c'est moi ou j'ai touché le point sensible Shinsuke . Tu ne seras pas contre mon envie de continuer mon récit, je me trompe. Surtout que je vais citer le meilleur moment, celui où un homme entre chambouler ta vie.

Cet anonyme t'a conduit à son logis, couvert de draps chauds et t'a laissé roupiller. Bien évidemment, tu étais maintenant un criminel, il a pris le soin de faire disparaitre les corps de cette famille de fermiers. Une famille dévouée à Iwa et même si elle faisait partie d'un clan légendaire d'Iwa elle n'avait pas le talent, se rabaissant alors au rang de simples citoyens. Il était alors hors de question que l'un d'entre vous ne trahisse ce village. Une caricature bien anodine ; la famille qui veille de son mieux à honorer son village, un destin bien commun, mais qui ne fera pas pour autant de ton histoire un cliché moderne. Une simple définition de la famille typique, si le village rocheux avait été une religion je mise ma vie qu'ils auraient été les plus grands dévots, non. Et si nous parlions de ta naissance et oui il était là, il observait ta mère se donner coeur et âme à t'insuffler la vie. Quelques minutes de souffrance, pour enfin laisser apparaitre le nourrisson qui deviendra l'homme que tu es aujourd'hui. Magnifique était pour ta mère le jour où tu as épelé ce mot tant attendu par les maternelles 'maman'. Tu passais tes journées dans un berceau, sous le regard d'un ciel paisible et des vas et viens d'une brise indécise.

L'inconnue t'a aussi vue passer genou droit suivi de ta main gauche, puis genou gauche suivi de ta main droite, tu savais déjà marcher, la maisonnette ne te suffisait plus et tu sortais dans les champs te muscler les jambes. Tu mangeais tout ce qui te passait sous la main, tu as même eu l'audace un beau jour de déguster un champignon venimeux, en bref tu étais un vrai fils de dame nature, si proche d'elle que tu as même été te mettre sous une vache pour recevoir une pluie de brousse. Quand le soleil allait se coucher, tu avais de petites fringales qui étaient abrégées par le sein de ta mère. Contrairement aux autres chefs de famille, ton père n'était pas pour le périple de ninja, son idéologie était fixée sur un point qui se résumait à l'idée que l'on peut protéger le village sans verser le sang, en niant que tant qu'il y aura de l'amour il y aura de la haine, tant qu'il y aura des faibles il y aura des puissants. Tant qu'il y aura des vainqueurs, il y aura des vaincus. En même temps son niveau de combat ne lui permettait pas de se vanter comme les autres Kasai.

Avant que l'homme sans nom te recueille, tu étais destiné à vivre comme un paysan, affecté dans la catégorie des faibles et des vaincus. Mais l'homme a vu en toi autre chose, il est parfois possible que l'union de la faiblesse renvoie quelque chose, il est plausible que deux âmes pures renvoient une chose des ténèbres. Ce sourire que tu avais pendant cette nuit, ce regard, ne pouvaient être délaissés à un futur agriculteur, tu pouvais devenir autre chose et tu l'es devenue. Une chose sans âme sans remords, tu devais le devenir. Cet étranger pouvait lire en toi comme dans un parchemin, il y voyait le mal, il y voyait la mort la destruction, ainsi que la capacité d'agir pour la cause juste et non pas pour ce qu'on nous montre au grand jour. Il voyait en toi les ténèbres renaissantes.

Je me souviens de ton premier réveil, de la première fois où tu as ouvert les yeux dans cette maison, ou plutôt ce camp d'entrainement. À voir ton visage en ce matin, on aurait pu te donner le nom d'ange, l'homme qui t'a sauvé du chemin qui n'était pas le tien coupait son bois pour se réchauffer en cet hiver. Tu descendis les quelques marches, tu tremblais de tous tes membres même tes cheveux étaient montés en pique sous le stress, l'homme en question te donnait le dos, tu pris une petite hache pour te mettre à courir en sa direction. Tu pensais vraiment pouvoir le tuer. Il se retournant et saisit la hache de son manche. "Oui, eh bien il y a beaucoup à faire" te dit-il dans sa voix aisée, évidemment dans l'immédiat tu étais incapable de te souvenir de ton massacre, pas dur de deviner ce qui te passait par la tête à ce moment, tu te demandais ce qu'il allait advenir d'un petit garçon comme toi, seul avec sur le dos une situation complexe grande comme le monde.

Mais le plus étonnant, c'est que tu n'as jamais demandé ce qui était advenu de tes parents, comme s'ils n'étaient que de vulgaire torchon, tu as suivi les conseils de l'homme qui deviendra ton mentor, pas de passé, peu de présent et beaucoup de futur. Autour d'une table, bougie allumée. La première philosophie qu'il t'a enseignée, est d'abord celle des futilités, il mit poing sur table en posant ce sujet. Évite l'argent, il peut acheter une maison, mais pas un foyer, il peut payer le médecin, mais n'achète pas la santé. Il t'a cité, que l'amour a bien des défauts, un certain temps du moins, tu croiras êtres heureux. Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. Il a accentué la valeur du combat en niant l'honneur, il n'y a aucun honneur à mourir par le sabre d'un autre. Oui il a parlé de l'honneur, oublie ! Dit-il, l'honneur est un mot inventé pour rendre la mort plus facile à accepter, car dans ce monde il est bien plus facile de dire que l'on meurt pour l'honneur, que de mourir pour cause de ne pas avoir été à la hauteur. Imprègne-toi ! Cita-t-il, tu devais devenir comme cet animal, arghh j'en ai oublié le nom ! oui le caméléon, cet animal auquel l'environnement n'est pas inconnu, il vouait un culte à cet animal, dans sa capacité d'adaptation. Il voulait dire dans ses propos que si tu rencontres un menteur, mens à ton tour, si tu croises un traitre trahi, si tu vois un voleur vol aussi. Prends la facette de l'homme sérieux et du parfait débile quand ça t'arrange, le statut de l'homme riche devant une femme et du héros devant un enfant. Ta vis, au moment où tu as tué tes parents, n'avait qu'un seul tournant, celui du menteur. Mais il t'a imposé un point important. Il t'entraînerait que si le savoir récolté de cet apprentissage serait destiné à protéger Iwa. Il t'a confectionné tout un personnage, le costume du Shinobi parfait, ne cherchant ni reconnaissance ni pécule. Et de plus, ces années passées à ses côtés t'ont donné un mode de vie simple, ou le magot ne devait pas couler au flot, un mode de vie qui te permettrait d'éviter tout embuche dans ton sombre périple.

S'il a pris un an à t'inculquer tout un savoir-faire, l'année qui suivit tu étais âgé de neuf ans et il était temps pour toi de durcir ta carapace. Il te mettait dans bien diverses situations, reviens dans le passé avec moi et rappelle-toi de cette semaine que tu as passée dans une forêt seule. Il t'avait confié la veille un nouvel exercice, aujourd'hui tu lui obéis au doigt et à l'oeil, tu es surtout époustouflé par son savoir qui s'écoule sur toi tel un ruisseau d'été. L'exercice se résumait à une seule obligation. Vivre, tu allais être jeté dans une forêt où la loi régnante et celle des animaux, ne domine que la loi du plus fort, il te laissa seul face à la nature, bien sûr aucune aide ne t'était accordée, allais-tu abandonner ? Personne ne t'a forcé la main à suivre cet entrainement, c'est toi qui a fait demande, tu étais en quête de sang, tu veux que je te rappelle tes propos tu as dit à haute voix. "Vos mots seront pour moi des ordres, mais apprenez-moi, apprenez-moi à tuer". Tu plaisais de plus en plus à cet homme, ta soif de sang était la même que la sienne, sans doute plus encore plus développée, c'est dans l'idée de créer un monstre ou une arme qu'il accepta ta requête.

Et te voilà donc dans une forêt seule, bien sûr ton inexpérience t'a amené à allumer un feu, oh il n'y a pas de mal tu cherchais à te réchauffer en cette nuit glaciale, ça se comprend. Mais tu niais fortement que dans la forêt habitent des bêtes sauvages, loup, chacal et divers félins à la vue plus aiguisée que jamais et aux crocs acérés. Rassemblant un tas de feuilles, tu t'étais élaboré un parfait oreiller, tu avais vraiment l'intention de dormir ? À peine as-tu fermé les yeux, que tu commençais à entendre des bruits de fond effrayants, tu t'étais relevé pour inspecter les lieux, mais rien et tu n'as pas pris leçon de tes erreurs et tu es repartie roupiller. Cette fois-ci tu n'as pas eu le temps de t'allonger, qu'une espèce de chien vienne te sauter dessus, mais que croyais-tu ? Quand tu n'es pas chez toi, tu n'entends rien, ne vois rien, tu te crois seul, mais tout près de toi une ombre furtive te passe sous le nez et à ce moment tu frôles la peur...

J'aurais parié que tu partirais en courant à la vue de ce prédateur, mais tu es resté là, avec en main deux pierres, la bête s'élança vers toi, à ce moment tu avançais ta main droite en guise de diner à ce chasseur. Puis, de ta main gauche, tu enchaînais les coups de pierres au niveau de la nuque de ton adversaire et là ton côté animal pris le dessus, tu lui as coupé les testicules avant de lui trancher la tête. Cet animal était parfait en guise de diner, après l'avoir écorché, tu as attaché ses deux pattes arrière sur un fil puis une fois cela terminé, tu accrochais le bout de fil sur un arbre. Tu as ensuite commencé à lui enlever sa peau en suivant des mouvements très précis, ensuite tu lui as ouvert le ventre et tu as trié le bon du mauvais. Tu avais posé sur une feuille verte le foie de l'animal, son coeur et ses reins, pour ensuite faire cuire le tout, il n'y avait pas de source d'eau dans les alentours, ton breuvage s'est résumé au sang de l'animal, un diner presque parfait si ce n'est qu'il manquait l'assaisonnement. Mais bon, l'immédiat n'était pas à satisfaire amplement ta faim, mais à te donner l'énergie qu'il te faut pour rejoindre la destination imposée par ton mentor, car en plus de cela tu devais rejoindre un point qui serait le point d'extraction.

Tu avais pris leçon de tes erreurs et tu n'avais point fermé l'oeil de la nuit, il te restait encore un long chemin à parcourir. Le froid était insupportable, mais astucieux, tu t'étais servis de la peau de l'animal que tu as tué comme couverture, après l'avoir fait sécher elle devait empester, cependant rien ne devait t'arrêter surtout pas le froid. Tu pris une légère aspiration pour entamer ta route, tu traversais divers territoires animaux, en tuant tout ce qui te menaçait, tu déchiquetais certains animaux pour prendre leur peau et te couvrir avec. Ta première erreur fut de croire que tu pouvais fermer les yeux et dormir comme si tu étais dans une auberge, tu me diras ça a de bons côtés vu que tu t'es régalé, ensuite tu es sorti du repaire comme si tu allais en visite touristique. Résultat, tu es gelé de froid et tu aurais pu avoir la pensée de prendre une lame avec toi, car même si ton mentor t'a demandé de te fier à tes propres atouts, il n'a en rien cité que tu devais sortir les mains vides.

Tu étais arrivé près d'un lac, impossible de traverser en sautant, tu pouvais te construire une barque, cependant le temps n'était pas de ton côté. Et là tu as eu une idée, un plan qui m'étonne même encore jusqu'à aujourd'hui. Tu as pris une petite pierre qui pesait dans les deux kilos puis tu l'as posé à terre, je pensais que tu avais l'idée absurde de la jeter dans le lac pour traverser, mais non. Tu t'es déshabillés entièrement, puis tu as couvert la pierre de tes apparats le tout attaché d'une petite ficelle. Tu as pris le bout de cette minuscule corde, puis d'une rotation et d'un jet assez imposant tu as jeté tes habilles de l'autre côté du lac, ton corps était devenu bleu sous l'emprise du froid, tu as poussé un léger cri avant de sauter tête en avant dans l'eau gelée. Tu traversais le lac à une vitesse remarquable, surement pour éviter de te faire paralyser par le froid, une fois arrivé à l'autre bord, tu pris rapidement tes habilles pour te rhabiller et t'asseoir sur la petite pierre.

Tu te frottais les mains l'une contre l'autre en soufflant sur celle-ci, il n'y a rien à dire, tu fus un fin technicien sur ce coup-là, ce n'est pas pour t'exhiber que tu te mis nue. Seulement, vu la froideur de l'atmosphère et la température du lac, le seul moyen de le traverser sans grands dommages pour toi était la suivante. Te déshabiller entièrement, puis ajouter un poids à tes apparats pour être sûr qu'ils atteignent l'autre rive, puis tu piquais dans l'eau tête la première pour le traverser rapidement, une fois sorti de l'eau tu te rhabillais rapidement pour te réchauffer et éviter l'hypothermie. Chapeau bas, tu as su combattre le climat, une rude épreuve pour ton corps, la preuve même de mes dires était sur tes doigts qui étaient bleus et tu ne pouvais même plus les bouger. Tu te relevais, pour continuer ta route, la simple raison de ta détermination se résumait dans le fait que si tu n'arrivais pas à destination ton entrainement n'abouterait point. Eh oui, ceci est l'un des malus de ton entraineur je me rappelle de ce qu'il t'avait dit. "Impossible de s'entrainer ici, j'ai un genre de chalet dans l'une de ces collines enneigées. Il y a environ trois jours de marche, si tu n'y arrives pas, oublie-moi et retourne ramasser la broussaille de vache, au pire meurt en chemin ". Un vrai parcoure du combattant pour un enfant de ton âge. Tu fis quelques kilomètres avant que la nuit tombe, tu pris alors comme point d'observation la plus haute branche d'un sapin, pour déballer un bout de viande que tu avais gardé.

La nuit passée, il ne te restait qu'une seule journée de marche, tu commençais à fatiguer, c'était ton premier grand voyage et sur deux nuits tu n'en as dormi qu'une. Tu marchais sur la neige profonde, tu te demandais en quoi se résumerait ton entrainement suivant, tu pensais bien que les méthodes de cet homme étaient inhumaines, mais hors de question d'abandonner. Te voilà arrivé devant une pleine couverte de neige, la maison était visible, tu rêvais déjà de draps chauds et d'une exquise parfaite. Une fois arrivé, tu vis une chose qui t'étonnât longuement, ton sensei était déjà là. Contrairement à toi, il n'était pas à bout de souffle ni bleu comme tu l'es, il était assis une jambe sur l'autre à lire un livre et siroter un café. Bien sûr, plusieurs questions te passèrent par la tête, tu ne l'avais pas vu te dépasser comment est-il arrivé avant toi ? Tu ne le savais pas encore, mais, cet homme qui se tenait devant toi était un anbu reconnu, qui a vécu dans ces endroits pendant toute sa vie, aucun secret ne résidait dans cette forêt que l'homme ne savait pas.

Tu tirais une chaise puis tu t'assis en face de lui, sans lever les yeux de son livre il t'invita à aller prendre une douche. Tu entrais dans la douche peu moderne, en effet contrairement à l'autre maison, ici on se douche à l'aide de seau d'eau, tu te réchauffais le corps pour ensuite t'habiller de vêtement plus propre, tu mis un manteau puis tu rejoignis l'homme au jardin. Sans demander la permission tu te servis un verre de café chaud, tu ne t'étais pas mis assez de savon sur le corps et tu sentais encore légèrement la bête, tu te levais alors pour te positionner sur le rebord de la falaise où était aménagée la maison. Le panorama époustouflant te laissait bouche bée, il faut dire que cet endroit pendant l'hiver est une vraie merveille, les sapins forment des lignes parfaitement droites et le climat dessine un sourire sur celui qui s'en imprègne.
Soudain tu entendis les paroles de ton sensei que tu écoutais l'oreille tendue. "Repose toi ce soir, demain on attaque la phase deux de ton entrainement. La fortification de ton corps est un passage obligatoire, je vais entrainer chacun de tes muscles à t'obéir comme bon te semble. Et nous entamerons aussi la discipline du combat au corps-à-corps. Maintenant vas manger, j'ai préparé un petit encas que tu trouveras dans la cuisine et ne t'habitues pas trop à ce genre de nourriture. J'ai installé une petite chambre assez modeste, mais elle conviendra à notre séjour en ces lieux. Repose-toi et travaille deux fois plus dur demain !" le sérieux allait débuter demain, tu allais apprendre l'un des arts ninja qu'est le taijutsu, un art que tu maîtrises à la perfection aujourd'hui. Et c'est dans un état d'esprit, déterminé à accomplir de grandes choses pendant ton entrainement, que tu partis te coucher sous des draps chauds.

Nous y voilà, un matin frais et glacial, un soleil peu imposant, mais une neige considérable. Un long sommeil t'a reposé intensément, tu avais besoin de force, aujourd'hui allait commencer l'entrainement d'un pilier du combat. Le Taijutsu, un art où les poings sont les favoris, à part griffer et utiliser une arme de façon non professionnelle, tu ne savais pas te défendre. Tu sortis de la maisonnette habillée chaudement, une fois arrivée dans ce qui serait ton point d'entrainement, tu vis ton sensei. Il était habillé d'un simple pantalon, tu étais habillé d'un pantalon, d'un pull assez large en plus d'un manteau en fourrure et tu tremblais comme un chat que l'on mouille d'eau. Alors que lui était torse nu, laissant son anatomie parfaite apparente, il n'a pu cacher ses blessures, aucun endroit, non aucun recoin de son corps n'était sans cicatrice. Il sourit en te voyant armé de la sorte, puis d'une voix calme il te demanda de retirer tes apparats pour ne laisser que ton pantalon. Tu étais pieds nus et torse à l'air et dans un simple battement de tes cils, l'homme qui se tenait en face de toi surgit à tes arrières pour te mettre un puissant coup de poing dans la mâchoire.

Tu avais maintenant la face contre le sol en plus d'avoir la mâchoire déboîtée, ta chute au sol sur la neige glacée n'arrangeait en rien la dureté de la situation, il se mit à tes côtés puis te mit un autre coup violant pour te remettre la mâchoire en place. "Faible !" dit-il avant de te projeter au loin d'un simple coup de pied. Tes nerfs prirent le dessus et tu te jetais dans la gueule du loup, il te saisit la main puis te fit tomber à terre, "pas de haine !" s'écria-t-il avant de t'envoyer de nouveau valser d'une gifle. Résultat actuel du jeu, tu as la bouche en sang, en plus de ne plus pouvoir former un poing de ta main tellement elles étaient gelées. Il s'avança vers toi, puis posa son pied sur tes cotes, "ta première douleur !" dit ce dernier avant de presser sur tes cotes jusqu'à entendre des brisements d'os. "survis ce soir et demain tu connaîtras une nouvelle douleur". Il reprit sa veste qu'il avait déposée, avant de te laisser coucher au sol hurlé de douleur, un défi de taille, survivre à ce sentiment que tu n'avais jamais connu. De plus, le froid y ajoutait plus d'action, tu glapirais des heures jusqu'à décider de souffrir en silence. Ta respiration s'accélérait et tu ne pouvais même plus ouvrir les yeux tellement tu avais mal, mais tu te souvins des premières paroles de cet homme. "Chacun de tes muscles, doit t'obéir", tu pris un léger souffle, puis tu te mis debout pour te mettre à courir, tu voulais surement penser à autre chose pour oublier la douleur après tout, la douleur réside dans le cerveau. Le chemin était interminable, telle une longue mer, mais ta soif fut le pont qui te fit traverser.

Plusieurs mois déjà que tu t'entraînes au taijutsu, le froid n'avait plus de grands effets sur toi et ta musculature avait légèrement montré le bout de son nez, tu connaissais les blocages et diverses attaques. Fini le sensei qui jaugeait ses coups, il n'y allait pas de main molle, il se dirigeait en ta direction poing armé. En sautant dans les airs, tu t'élanças sur lui telle une flèche, en se décalant légèrement sur la droite il bloqua ton coup de pied avec son avant-bras. Tu pris un peu de neige dans ta bouche puis tout en te retournant, tu la lui jetais sur le visage pour lui mettre un coup de pied retourné en pleine face. Il te saisit par le bras, puis d'une force incroyable il te jeta sur un rocher qui explosa net. Tu te laissais légèrement tomber en avant puis au dernier moment tu repris ton équilibre pour apparaitre instantanément devant lui, il avait la force, mais toi tu avais la rapidité. Arrivé en face de lui, tu enchaînais ton combo à l'aide d'un coup de genou au front, en prenant appui sur son visage tu fis un salto arrière pour reprendre appuie sur la neige.

Il sourit légèrement puis baissa sa garde, "va chercher du bois, demain on passe à autre chose", tu t'essuyas le front avec les quelques tissus qui entouraient tes avant-bras, puis te mis en route vers la forêt. Une fois arrivée là-bas, tu te mis à chercher un arbre assez grand pour éviter de faire des allers-retours toute la journée. Tu te mis jambes écartées tel un crabe devant un arbre majestueux, tu soufflas sur ton poing, puis d'un coup sec au centre de cette source de bois tu le fis tomber. Tu étais devenue le fils de la nature, la preuve le climat ne te nuisait plus du tout, bien loin les temps ou ta crotte de nez était congelée par le froid, aujourd'hui tu sors torse nu comme si l'été était là à grands pas. Après avoir libéré l'arbre de ses racines, tu le mis sur ton dos avant de rebrousser chemin vers le chalet, tu n'avais pas tué depuis le début de ton entrainement, même la nourriture tu étais devenue un herbivore et cela se voyait dans ton attitude que ça te démangeait de voir une flaque de sang. La chasse était donc ouverte, peu de temps s'étaient écoulés avant qu'un ours vienne de lui-même se frotter aux sanglants ténèbres que tu étais. Il se mit devant toi, puis fit une démonstration de sa force en se levant, c'est vrai qu'il était le roi de cette forêt, il faisait dans les deux mètres debout. Avant même qu'il n'eut le temps de faire le moindre mouvement, tu lui saisis les testicules puis en pressant légèrement tu lui retirais ses bijoux de famille pour le laisser trembler au sol. "Et ça se prend pour un fauve" dis-tu avec c'est accent d'homme déçu, il faut dire que tu préfères les défis alléchants, surtout que tu détestes mener la danse. Tu étais enfin arrivé au chalet, tu pris une hache pour couper le tronc en petits morceaux, mais ton sensei vint te libérer de cette tâche pour te laisser un peu de repos. Tu partis alors dans tes quartiers pour t'enfermer à double tour à faire je ne sais quoi. Et c'est en t'espionnant un jour qu'il vit ce que tu faisais de ton temps libre. Un livre à la main, tu étudiais divers sujets, de l'anatomie en passant par la sociologie. Tu offrais chaque minute de ton temps à l'étude, mais il te fallait un support sur qui compter, c'est alors à ce moment qu'il décida de t'instruire les règles de bases pour un ninja.  

Maintenant ton corps plus robuste, il te fallait le savoir et la connaissance, depuis plusieurs jours ton sensei t'apprenait à malaxer ton chakra. Une étape primordiale, pour pouvoir utiliser diverses autres disciplines, tel que le ninjutsu. Il te donna d'abord un bouquin, après l'avoir potassé tu compris que le chakra est un mélange de l'énergie corporel et spirituel, de plus le chakra à un système circulatoire identique au système sanguin, il contient trois-cent-soixante et une ouvertures appelées les tenketsu. Le chakra est essentiel dans la carrière du Shinobi, il peut effectuer des techniques meurtrières à l'aide de celui-ci. De ce fait, tu entamais ton entrainement, le premier exercice était assez difficile, du fait que tu devais finement jauger ton chakra et le déplacer vers tes pieds pour pouvoir marcher sur une surface solide, plusieurs essaies étaient nécessaires pour trouver la bonne encoche et jauger ton chakra parfaitement. En deux jours tu connaissais déjà la technique qui permet de marcher sur les arbres, cependant ce n'était pas assez, car si un arbre est une surface solide, tu serais un génie du malaxage que si tu arrivais à marcher sur l'eau qui est liquide.

Un entrainement plus difficile certes, les premiers essais furent désastreux, car il fallait noter que tu avais de grandes difficultés à malaxer ton chakra, un problème résolu aujourd'hui, cependant à l'époque ce malus était assez handicapant pour toi. Après plusieurs essaies tu parvins à maitriser la gestion du chakra, par la suite ton entraineur t'apprit les autres techniques de bases, tels la métamorphose ou le clonage. Après de longues semaines d'entrainement, tu devins un excellent dans le contrôle du flux du chakra. Maintenant, son seul but était de te faire de toi un ninja redoutable. De ce fait, ton sensei allait t'apprendre un savoir-faire des plus complexes et subtil. La maitrise de ton kekkei genkai, une branche dont la difficulté pour apprendre est rude. Tu pris un an pour t'imprégner des piliers de cet art, étudiant les bases pour donner une forme à ta lave. Tu avançais lentement, mais surement. Ce Lexus te fascinait, tu ne voulais pas en perdre une seule miette, d'où ces diverses nuits passées à étudier. Après quatre années, ton apprentissage était terminé, enfin plus ou moins. Il te fallait la reconnaissance du village de la roche, mais contrairement aux autres enfants, ta formation s'est faite en dehors du village. Et heureusement pour ton rêve de devenir aussi puissant que ton maître, ce dernier avait le moyen de te faire entrer à temps pour l'examen chunnin, après tout il fut anbu pendant plusieurs années en plus d'avoir fournis un travail excellent. Il restait donc à cet homme, des contacts hauts placés dans le village, qui te permirent d'entrer directement avec ta promotion de gennin. Et c'est ainsi qu'à l'âge de treize ans, tu partis à la rencontre de ton village en compagnie de ton mentor, qui pendant toutes ces années a veillé sur toi sans te citer son nom.
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Dernière édition par Kasai Mugen le Dim 29 Juin - 9:56, édité 7 fois

Uzumaki Naruto
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MessageSujet: Re: ♣Une coulée de lave vaut mieux qu'une coulée de sang♣ 100% ♣Une coulée de lave vaut mieux qu'une coulée de sang♣ 100% EmptyJeu 26 Juin - 23:12

~Deuxième partie~


Spoiler:


Quelques jours de voyage et vous furent arrivés à Iwa, tu étais bouche bée toi qui étais habitué aux grands espaces et à la vie non moderne. Tu étais dans un autre monde, les constructions d'Iwa étaient fascinantes, quant à la foule elle était abondante, en mettant de côté ton mentor et diverses espèces animales qui connaissais-tu ? Tu marchais dans la ville accompagnée de ton sensei, tu lui posais diverses questions sur des tonnes de sujets, lui ne faisait que sourire à tes questions exaspérantes, une fois arrivé près d'une bâtisse il te dit de l'attendre ici puis il pénétra dans le bâtiment. Tu l'attendais impatiemment, puis tu vis trois enfants de ton âge qui discutaient, le sujet à la mode était l'examen chunnin, il va de soi que tu allais y participer et puis il restait une semaine tu avais longuement le temps de t'habituer à ce village qui dorénavant est ton foyer. Ton mentor sortit de la bâtisse avec une petite pile de papiers en main, vous marchiez encore quelques rues avant d'arriver devant un immeuble, oui c'était ici que tu allais habiter loin d'êtres spacieux, mais bon tu étais accoutumé aux logis modestes. L'intérieur était bien plus chaleureux, une chambre et une cuisine en plus d'une petite salle de bain, tu posais ton petit sac de voyage avant de te jeter sur le lit. Mais une chose clochait il n'y avait qu'un seul lit.

-Nous nous séparons ici sensei.

- Exact ! Voici ton bandeau frontal, ton nouveau nom et Shinsuke Takasugi. Ne parle pas de toi autre, si tu le fais trouve un mensonge correct. Fais-toi seulement deux amis, ceux qui ne te posent pas de question seront les mieux appropriés. Voici les clefs de la maison et une petite bourse, bien sûr comme tous les autres tu auras un petit salaire pour subvenir à tes besoins. Ne relâche pas l'entrainement et lis les livres que je t'ai donnés, aujourd'hui tu peux visiter le village. Demain tu rencontreras ton sensei en règle, un vieil ami à moi. Ah oui j'ai failli oublier, pour l'instant il est mieux que tu n'utilises pas ton kekkei Genkai, cache tes mains et ne parle jamais de ce qui est arrivé à tes parents, tu es le fils d'un couple ninja de Kumo, c'est plus crédible. Écris-moi toutes les fins de semaine et ne revient pas me voir, j'ai fait ce que j'avais à faire, maintenant protège Iwa. et il est parti de ta vie plus vite qu'il n'était arrivé, un père ? Oui il l'a été, même s'il ne t'a pas donné d'amour, il t'a donné de quoi survivre dans ce monde. Tu ne savais même pas son nom, tu l'as connue inconnue et il t'a quitté inconnu. Tu étais livré à toi-même et à partir d'aujourd'hui ta vie est un mensonge. Tu mis ton bandeau, puis tu sortis faire quelques courses, car si la maison était en ordre les placards étaient vides. De boutique en boutique, tu pris seulement le strict nécessaire. Tu pris alors une petite ruelle pour passer près d'un petit restaurant quand tu vis discuter trois personnes.

- Demain vous rencontrerez votre nouvel équipier, Miranui étant malade il ne pourra pas participer à l'examen.

- Moi tant que ce n'est pas un raté, tout me va.

- Tu sais Ogito tant qu'il est moins chiant et barbant que toi ça va.

Après une nuit des plus reposantes, tu te levais à l'aube comme à ton habitude, normalement à cette heure-ci tu devrais être à la chasse. Mais finit ce beau temps, aujourd'hui tu n'avais plus qu'à appuyer sur un bouton pour que ta nourriture soit prête, tu mis ton petit-déjeuner à chauffer avant de commencer un petit entrainement. Tu te bandais les yeux tenants cinq shurikens dans chaque main, tu avais placé des poutres en bois comme guise de cible, en te remémorant le passé tu te souvins de ton entrainement. Tu vécus un mois yeux bandés, le but de ton sensei était de t'apprendre à voir sans les yeux, tu allais chasser sans la vue, tu appris à renifler, à entendre mieux que quiconque. Sans oublier les petites tâches quotidiennes comme la vaisselle ou les poussières, surtout que tu te battais contre ton mentor en te privant d'un sens, tu fus massacré la première semaine je m'en souviens tu te prenais des coups puissants sans pouvoir les contrer. Puis les semaines passèrent et tu devins telle une taupe, te fiant à autre chose qu'à tes yeux tu pouvais te déplacer et vivre sans la vue.

Revenons au présent, tu soupirais un petit instant, puis de deux mouvements parfaitement synchronisés tu envoyas les shurikens se planter dans les poutres forment des lignes parfaitement droites. Tu enlevais ton bandeau pour t'étirais fortement le tout suivit d'une douche, il restait quelques heures avant le rendez-vous avec ta nouvelle équipe. Tu n'étais pas stressé enfin tu ne l'avais pas l'être, vu que c'est l'une de tes facettes qui allaient à la rencontre de ces personnes. Mains dans les poches, tu marchais vers le terrain d'entrainement, d'une démarche nonchalante et réfléchissant à un petit discours. Arrivé au point de rendez-vous, tu revoyais les personnes du restaurant, mais cette fois-ci de face. La fille n'était pas repoussante, aucune femme ne l'est, mais certaine prouve que des femmes sont plus belles que d'autres, cette dénommée Sora en était la preuve. Une chevelure violette lui tombant jusqu'au fessier, un regard angélique et des traites fins, habillée d'un kimono rose elle était issue d'une famille riche à en juger par l'emblème cousu à sa poitrine presque inexistante. Ogito lui, était plus... en fait il renvoyait l'image du parfait baka, des sourcils qui se touchent et un haïr de supériorité omniprésente sur son visage, il était assez imposant morphologiquement parlant, il était habillé d'un pantalon court et d'une veste à manches courtes. Parlons du sensei, lui était d'une noblesse incroyable, un kimono parfaitement soigné auquel sont ajustés deux katanas. Sa posture, reflète le parfait samouraï, fort et discipliné, il avait de longs cheveux noirs et un regard des plus stricts. Ogito te tournait autour pour te sculpter de la tête aux pieds, quant à Sora elle ne faisait que regarder tes cheveux hérissés, mais ce que tu redoutais allait arriver, le questionnaire du sensei.

Forger des liens entre les membres de l'équipe est la mission numéro un du tuteur qu'est le sensei. Il veille au gré, même si sa responsabilité est de former trois ninjas afin qu'ils soient adaptables à une stratégie de guerre, il se doit de leur former un mental capable de résister à certaines atrocités. Qui plus est, une équipe qui s'entend mal dans la vie quotidienne ne s'entendra jamais en mission et l'échec d'une mission de rang D ou S reste un mauvais point pour le village. Voilà pourquoi le sensei inculque plusieurs principes à ses disciples, parfois sobres, ou insistants sur le travail d'équipe. Tu sculptais chaque tic de cet homme, sa façon de marcher de cligner des yeux et j'en passe. Un homme réfléchit et à la pointe d'une grande discipline, voilà comment était cet homme. On pouvait quelque peut lire une admiration sur ton visage. Tu n'aimais pas les têtes brulées, bien que tu en étais une. Contrairement à cet Ogito, tu préférais les actes silencieux aux discours enflammés. Votre sensei sortit une petite pipe, qui accentuait une légère pointe de sagesse, en évitant de cracher de la fumée comme une chaudière, il inspirait quelques bouts de ce tabac avant de se mettre en position assise.

- Faisons simple, je veux le nom et prénom de chacun. Ensuite, vous me direz vos intentions et dans quel domaine êtes-vous les plus compétents. Je m'appelle Shiroyasha Todou, Junnin et bretteur d'Iwa.

- Chouette, moi c'est Ogito Mayabushi. Je veux devenir LE plus puissant et ne vous fiez pas à ma carrure je suis le meilleur en taijutsu et kenjutsu. En plus d'êtres irréprochables dans le Nin.

- La ferme le baka, on ne t'a pas dit que l'honneur était aux dames. Je m'appelle Sora Yasunishi, mes attentions sont simples, je veux être la kage du village. Contrairement au bourrin derrière moi, je suis compétent dans le genjutsu sonore.

- Je suis nouveau parmi vous. Je m'appelle Shinsuke Takasugi, je n'ai pas vraiment une envie particulière. Quant à mes compétences, elles sont diverses et variées. Et j'espère que nous ferons un excellent travail ensemble.

Tu les laissais se gratter la tête suite à ta parlotte, à dire vrai à part ton nom connaissaient-ils quelque chose de toi ? Ne pas te faire remarquer, tel est la leçon numéro une de celui qui fut ton mentor. Tu allais sympathiser avec eux, mais seulement pour ta mission qui est de protéger ce village, si tu dois les tuer ce sera sans remords ni états d'âme. Le caméléon, tu devais être cet animal. Il suffit de le poser sur une surface pour qu'il prenne sa couleur et s'y adapte. Tu commençais à pas d'enfants dans ce long périple. Dans quelques jours allait avoir lieu l'examen et tu étais le seul à ne pas avoir subi le test de ton professeur actuel. Il se mit en position, puis d'un battement de pieds il se mit en course fuselée en ta direction. Tu fis un bon dans les airs pour esquiver sa charge, puis une fois arrivé au sol tu pris un élan avant de lui donner un coup de poing aussi frêle que celui d'une petite. Il te prit le poing, puis d'un petit sourire il te dit de te muscler encor un peu. L'équipe se moqua de toi avant de s'éloigner du terrain. T'insulter était vraiment déplacé, car tu ne faisais que suivre les règles, ne jamais montrer son vrai pouvoir à ses alliés. Un rocher assez imposant se tenait devant toi, tout en lui donnant le dos, tu lui mis un coup de coude qui le brisa en lambeaux. Tout était clair, tu détestais ces individus, mais ils paieront leurs erreurs pendant l'examen. Tu repartis dans ton modeste logis. Nous étions en fin de semaine, il était temps d'écrire ta lettre. Tu mis les lèvres dans un thé chaud, avant de saisir ton stylo et commencer à rédiger ton maigre récit. « Sensei, aujourd'hui j'ai rencontré mes coéquipiers, comme à votre conseil je n'ai pas déployé toute ma force. Et ce qui m'a causé des critiques et moqueries de cette équipe, je prends mon mal en patience. La vie à Iwa après ces quelques jours passés ici et loin d'êtres enviables. Ne vous en faites pas, le maigre salaire dont je bénéficie ne m'empêche pas de rester dans la ligne de conduite, pas d'amis pas de famille. L'examen et dans deux jours, je me pose assez de questions, sans douter de moi bien évidemment. Et je pense bigrement avoir toutes les qualités requises. Bien et c'est en cette lune que je pose mon dernier mot dans ce papier, en espérant vous croiser dans un avenir proche ».

Chunnin

Les montagnes couvraient un magnifique soleil, ses rayons s'effilochaient entre quelques nuages, les oiseaux psalmodiaient une douce mélodie. La foule était présente pour assister au spectacle, dis-moi Shinsuke comment te sentais-tu ? Après les épreuves écrites, te voilà face à un adversaire à ne pas prendre de haut, le grand champion de Kumo. Le premier tour de l'épreuve finale va être rude, spécialiste au corps-à-corps ton adversaire portait l'honneur de Kumo dans sa maitrise du Kenjutsu, égalant même les Kirijins. Tous les honneurs lui étaient dédiés, après tous tu n'es que le gennin d'Iwa le seul, tes camarades s'étaient faits bêtement attrapés quand ils trichaient à l'épreuve écrite. Tu étais donc le seul représentant de la roche, tu devais être aussi robuste qu'elle et aussi puissant pour élever la victoire qui donnera ta place parmi les soldats d'Iwa. Te voilà maintenant au coeur de l'arène, typique des examens un vaste terrain entouré de murs, loin d'être maniable, la surface de combat était neutre. La foule ayant atteint le paroxysme avant même le premier combat commencé, tu faisais ton entrée dans l'arène. Contrairement au Kumojin qui eut le droit aux plus grands encouragements, toi on t'accordait simplement des "c’est qui lui ?" ou bien des "rentre chez toi !" Je dois avouer que ton calme est incroyable, je les aurais surement assassinés un à un, mais je dois avouer que quand on tue ses parents de ses propres mains il est dur de ressentir des émotions par la suite.

D'un signe de main de l'arbitre le combat fut engagé, quelque lancé de kunai puis le corps-à-corps, bien que sa force de frappe soit non négligeable, sa vitesse et loin d'être admirable. Son jeu de jambes lui, était parfait et ses coups de pied parfois imparables. Cependant, il était loin d'égaler le taijutsu de la roche, puissant et précis, sans nier sa grande fluidité. Se basant sur des mouvements simples, loin des complications des divers autres arts de combat à mains nues. Il s'éloigna de quelques mètres pour effectuer quelques mudras, puis de ses signes apparurent trois sphères de foudre toutes en lévitation devant lui, d'un saut en insufflant une petite quantité de chakra dans la plante de tes pieds, puis d'une course rapide sur le mur de l'arène tu essayais de semer les sphères de foudre qui te suivaient. Effectuant à ton tour les signes "dragon, chien, chèvre" pour ensuite effectuer une pirouette pour te retrouver face à face avec les trois sphères fonçant en ta direction, puis d'un souffle tu dressas un mur de vent « Kaze notate ». La loi des affinités est stricte, le raiton est loin d'être compatible avec le futon ainsi les trois petites sphères  de raiton furent désintégrées.

Quelques instants suite au début du combat, chacun de vous en apprenait de plus en plus sur son ennemi, le kumojin était d'affinité ration et très à l'aise en taijutsu, la présence d'un sabre à son dos appuie l'idée qu'il savait manier l'art de l'épée. L'attente ne fut point longue, très vite il dégaina son sabre, il laissa apparaitre une lame noire colorée de motifs rouges sanglants. Se laissant légèrement tomber en avant pour se rattraper au dernier moment et avant même que tu ne le comprennes il se retrouva derrière toi, je dois avouer Shinsuke que le mouvement était d'une grande rapidité et dextérité, une petite ouverture temporelle t'était ouverte, dans la fraction de seconde où tu te baissais il effectua un mouvement ressemblant à un croissant de lune, toi qui pensais t'être échappé en te baissant tu ressues un coup de pied chargé de chakra en pleine face. Propulsé sur plusieurs mètres avec la mâchoire déboîtée, la foule applaudit à l'exploit du jeune kumojin, qui, je dois l'avouer t'as pris de court mon petit Shinsuke.

Te relevant avec la bouche en sang après l'avoir remise en place, n'importe qui aurait hurlé de douleur, mais sous le feu de l'action animé de la rage de vaincre, on est immunisé contre la douleur jusqu'au point de faire qu'un avec elle. Il était à la hauteur de sa réputation, à ce stade de la compétition il est impossible d'envisager l'échec et c'est quand la foule arrêta d'applaudir que mon Shinsuke préféré fît son apparition. Ce sourire de démon, un teint pâle et un regard aussi froid que ton sang ne reflétant rien d'autre que la haine, ainsi que la soif de sang elle-même. D'une course rapide et sanglante, tu entrais dans la zone de vie de ton adversaire, veillant à bien raccourcir la distance entre vos bustes. Presque collé l'un à l'autre, tu voulais surtout éviter qu'il n'utilise encore une fois son kenjutsu, le tenant par la colle d'une main pour lui donner de l'autre main un coup de poing surpuissant en plein visage, la force et chaleur du Yoton. Il t'avait interdit d'utiliser ton kekkai, mais que pouvait faire une simple restriction face à la haine. Le coup pénétrant laissait entendre le craquement de sa mâchoire, la technique était classifiée rang A un seul coup aurait suffi à le mettre à terre, mais la vue de son sang te faisait de plus en plus enrager. Tu enchaînais les coups de poing en plein visage, la foule silencieuse ne faisait autre que regarder le massacre, le visage du kumojin n'était autre qu'un plat comme on nous sert en prison, il était si faible en cette situation si mesquine. Ta mélodie favorite, le bruit des pleure encore !, pleure encore lui dis-tu en enchaînant les coups. Tu sortis un kunai, pour le rentrer violemment dans son oreille, il était mort il ne ressentait plus la moindre douleur, mais à en juger par l'expression sur ton visage je dirais que c'est toi qui en ressentais tous les plaisirs. L'atrocité et la douleur te comblent d'une énergie malfaisante et c'est dans ces instants, que le doux Shinsuke disparaît pour laisser l'enfant advenir une bête grossière.


Début d'une nouvelle ère

Le temps écoulé, te voilà reconnue en tant que Junnin d'Iwa. Une explication fut trouvée à ton aptitude pour le Yoton, le lien avec les Kasai qui vivaient hors du village fut très vite établi et la seule explication plausible qu'à donner un ancien membre de l'anbu est qu'ils furent attaquer par des mercenaires et ce dernier ne put secourir autre que toi. Malgré le fait qu'il avait coupé les ponts avec toi, il ne put s'empêcher d'intervenir pour te sauver la mise, aujourd'hui je me demande s'il ne s'était pas attaché à toi. Les habitants du village rocheux se montraient de plus en plus amicaux envers toi, tu avais après tout montré tes prouesses en tant que soldat d'Iwa. Les missions affluaient et bien que ton talent soit maintenant reconnu et que toi-même tu n'aies plus rien à te prouver tu refuses d'avoir des élèves. Je dois avouer Shinsuke, que j'ai un mal fou à te cerner, tu as le comportement d'un enfant tu joues encore la comédie. Pourtant, les villageois te connaissent toi et ton démon intérieur, ils ne connaissent pas ton passé à part ton vrai prénom, mais ils apprirent à connaitre le vrai Shinsuke. Dis-moi, aurais tu pris goût ? Aurais-tu trouvé ta carapace dans ce comportement enfantin ?

Tu faisais maintenant partie d'une nouvelle escouade, Heisuke et Kaosuke, deux frères extrêmement doués, à trois vous formiez la parfaite équipe. Aucune mission n'était échouée et encore moins abandonnée, l'équipe en elle-même avait des compétences dans tous les domaines, traque, chasse, assassina une vraie perle d'or pour le village d'Iwa. Ah oui, les deux incompétents, Sora et Ogito on réussit leur examen un an après toi, tu les as connus exactement trois jours et ils sont apparu dans ta vie aussi vite qu'ils sont partis. Tu étais fière de ta nouvelle équipe, étant le chef tu commençais à avoir le sens des responsabilités et vous vous ressembliez énormément, vous partagiez le même goût pour les femmes et la boisson. Ils se moquaient sans arrêt de toi, surtout de ton impossibilité à reconnaitre un homme d'une femme. Surement que tu as vécu tant d'années seul avec des animaux et un seul homme. Votre trio ne se séparait jamais, jusqu'à cohabiter ensemble, vos liens se renforçaient jours à jour grâce aux missions les plus périlleuses, oui je dois l'avouer Shinsuke c'était une grande amitié, mais tu as failli à la règle de celui qui fut jadis ton instructeur.

Pas d'amis, pas de familles. Loin de la fortune, loin des paris, loin des femmes. Tu avais enfreint chacune de ces règles, tu te consolais en te disant que tu ne faisais que t'adapter je suppose, mais non Shinsuke je le sais tu l'as fait car tu le voulais tu as subi à la tentation. Crois bien que ton mentor ne t'a pas interdit ces futilités pour un rien et tu l'as vite compris, que l'amour, l'amitié sont des choses fragiles qui ne tiennent qu'à un seul fil, un fil moins solide qu'un cheveu. Tu dégustais la vie, surement parce que tu grandissais, tu étais loin d'être mûr comme tu l'es maintenant. Cette expérience t'a ouvert l'esprit, bien que tu t'es redonné la parfaite carapace du Shinobi, cette nuit te hante toujours, tu penses à ses deux hommes qui furent comme des frères. Tu cherchais surement une famille, mais Shinsuke as-tu oublié ce qu'il est advenu de ta vraie famille ? Ils sont morts tous, tu es maudit, ceux qui te donnent de l'amour périssent et de tes propres mains.

C'était une journée bien banale, comme tous les matins après un grand petit-déjeuner vous alliez toi et tes camarades au bureau du tsuchikage pour recevoir votre mission du jour. Vous étiez encore sobre, ce qui était une prouesse il fallait souvent vous faire reprendre esprit avant de rentrer commencer votre audience avec le Tsuchikage. Vous traversiez les ruelles animées, quand soudain Heisuke qui était un ninja senseur de très haut niveau ressenti un chakra particulier au fond d'un cul-de-sac. Vous étiez les récepteurs, cela n'était autre qu'un signal sensoriel, en effet un ninja de type sensoriel peut aisément transmettre un message à un ninja du même type. Le messager était un anbu, "Le tsuchikage vous attend au pied de la grande montagne" une seule phrase, puis il disparut dans un nuage de fumée, cela ne pouvait être qu'important le chef du village ne convoque jamais ces ninjas dans un autre lieu que son bureau. Sans attendre, vous vous mettiez en route vers la montagne. Après un parcoure rapide, vous étiez près du tsuchikage, un anbu était posté en haut de la montagne et un autre dans un arbre. Ne louant pas les bonjours et compagnie l'ombre de la pierre dictat ses dires rapidement.

- Bien, Shinsuke Takasugi, Heisuke et Kosuke Nabochi. Je vous confie aujourd'hui une mission de rang S, une mission qui peut contribuer à votre candidature que vous avez postée il y a quelques mois, votre intégration au rang d'anbu. Croyez bien que ce n'est pas une mission comme à l'accoutumée, celle-ci vise entièrement au profit du village lui-même et non satisfaire un client. Un riche homme du pays de la terre se donne à des activités illégales, il profite de son pouvoir pour armer des nukennins et leur donner des informations concernant Iwa. Votre mission et la suivante, tuer cet homme, cependant la mission n'est pas officieuse, vous ne serez pas sous la juridiction du village, vous serez des nukennins. Vous l'avez compris, le meurtre devra, faire porter le chapeau à des nukennins qui ont trahi le richard. Encore une fois, si jamais il vous arrive quelque chose, Iwa ne vous prêtera pas la moindre aide.

- Tsuchikage-sama, moi et mes camarades nous nous engageons à réussir cette mission, même si la mort est à attendre au tournant.

Le matin vous guettait, il était plus facile de sortir du village que d’y entrer, officiellement vous n’êtes plus des Iwajin, mais des nukennin. La cible logeait à deux jours de voyage d’Iwagakure, dans une bigre bâtisse, surement entourée de centaines de gardes. Le plan était déjà établi dans ta tête de fin technicien, infiltré la tour et laisser des indices comme quoi des nukennin l'auraient attaqués, mais surtout des documents que vous deviez ranger dans son bureau prouvant sa corruption. Contrairement aux mœurs, l’équipe était silencieuse, pas de blagues ou de rires enfantins, cependant vous deviez réussir votre carrière en dépendait, vous qui vouliez protéger le village avec plus de sérieux, voilà votre chance de devenir anbu… Après deux jours de voyage, vous voilà enfin au pays de la terre, une petite nation paisible couverte d’un commerce confortable lui donnant une situation financière acceptable. Vous vous dirigiez maintenant dans une petite auberge non loin de la tour où logeait le traitre, une fois à l’intérieur après avoir loué une chambre l’ambiance été palpable, en parfait chef d’équipe tu engageas la conversation avec le reste de ton équipe.

- Il vous arrive quoi les gars . Depuis quand vous faites la tête pour une mission aussi importante ?

- Mugen… Nous avons un mauvais pressentiment

- Écoutez, depuis le temps qu’on veut la promotion anbu, maintenant que la porte nous est ouverte on ne va pas la refermer. Et plus que tout, cet homme est un traitre qui ne veut pas la paix à Iwa, un chien qui passe ses intérêts avant ceux de son peuple, je me ferais un plaisir de l’écorcher vif.

- Oui… nous te suivons mon ami.

Les chiens aboyaient à la douce lune, le silence régnait dans cette paisible contré. Habillé totalement de noir, vous sautillez de toit en toit jusqu'à arriver devant l'entrée arrière de la tour, le fait de ne pas malaxer votre chakra pour éviter de vous faire repérer était un poids pour cette mission. Les anciennes méthodes étaient les plus recommandées, l'escalade à la corde, puis l'infiltration était requise la discrétion et l'invisibilité étaient les mots d'ordre. Vous étiez maintenant dans une pièce sombre, l'étage était celui du richard, douche, chambre et salon. Un étage consacré à son divertissement, quelques pas puis vous entendiez des cris de femmes, en plus d'être un traitre c'était un homme à femmes. Aucun témoin, il vous était très dur de le tuer sans recourir à la moindre technique ninja, à l'aide de déplacements effacés, vous vous infiltriez dans son bureau.

Dans un coffre vous rangiez les documents compromettants en plus d'en trouver, des noms, des livres de paiement signant des pots de vains tout était là. Il ne restait plus qu'à faire le plus important l'assassiner. Utilisant votre plus fiable atout la noirceur vous vous faufiliez dans la pièce, le mesquin se donnant corps et âme afin de satisfaire cette créature, pas le choix il fallait elle aussi donner fin à ses jours. Fluide comme l'eau Heisuke sortit de l'obscurité pour enfoncer sa lame dans le coeur du traitre quant à Konosuke de son kunai aiguisé il tua la catin. Le riche homme maintenant mort il fallait alerter les gardes et laisser le plus d'indices faisant porter le chapeau à des criminels, utilisant le sang coulé tu signais sur le mur "Mort aux traitres de Kokun" rouge sur blanc, tu pris le corps du traitre pour le jeter en pleine cour, les projecteurs étaient braqués sur toi, un homme habillé en noir. Maintenant il vous fallait fuir de cet endroit. En plus d'éviter les pièges, vous affrontiez les gardes, ce n'était pas leurs compétences qui rendaient la tâche plus dure, mais leur nombre. Vous auriez pu utiliser deux trois techniques et sortir sans encombre, surtout que Kaosuke était un grand utilisateur du suiton une seule de ses techniques pouvait anéantir les gardes. Mais vous deviez passer pour les Kokun, un clan déjà soupçonné d'avouer trahi Iwa, c'était donc une pierre de coup, tuer la cible et mettre fin au règne du clan kokun…

Vous étiez arrivé à la porte pour sortir, quand soudain un imposant mur de pierre fit son apparition, « c'est du ninjutsu » dit Heisuke en percevant la présence de chakra dans le mur, encerclez par quatre hommes masqués habillés de tunique noire. Vous pouviez combattre, enfin connaissant les deux frères il était clair qu'ils allaient faire appel à leur talent de ninja, la mission était claire aucune présence de ninjas d'Iwa. Tu te souviens Shinsuke j'ai parlé plutôt des règles de ton mentor, tu devais tuer tes amis, mais tu hésitais, pourquoi ? À cause des liens, à cause de l'amitié, de l'amour fraternel que tu avais pour eux, pas de sentiment tu as négligé cette règle et te voilà maintenant incapable de faire le bon choix pour le bien de la mission pour le village. Heisuke et Kosuke étaient en place, parés à effectuer des mudras quand soudain, dans chacun des corps un kunai vint les transpercer au niveau du coeur. Ils tournaient la tête pour voir leur ami tenant le pommeau des deux kunais, leurs regards remplis de questions, mort sans comprendre le pourquoi du comment, tu avais fait le bon choix Shinsuke. Tu tournais alors les deux kunais vers ta poitrine, tu voulais mettre fin à tes jours, je doute que ton geste soit destiné pour le bien de la mission, tu étais sûr que tu ne pourrais en rien vivre avec. Les quatre hommes s'approchaient alors de toi à une vitesse fulgurante te pointant du doigt, ils t'immobilisèrent d'un simple contacte, une technique incroyablement redoutable, tu te trouvais paralysé et dans l'impossibilité de fuir.

L'obscurité, ce démon qui ronge une race spéciale d'homme, une race que tu allais bientôt rejoindre Shinsuke. Encore frais était le cauchemar que tu as vécu, tu t'en voulais, tu t'en voulais de ne pas avoir suivi les règles, ces mêmes règles qui t'auraient laissé bien loin de la situation que tu as vécue. Tu étais maintenant ligoté et assis sur une chaise, entouré de trois hommes baignant dans une pièce obscure, un de tes favorables atouts, ils ne savaient point que tu étais un ninja. Après tout pour eux, tu n'étais qu'un mercenaire qui ne connaissait rien à ce monde, celui des Shinobi. Des outils raisonnent, l'atmosphère frisonne, la noirceur était reine et maitresse du domaine. Aucune porte, aucune fenêtre, un homme couvert d'une cagoule s'approcha de toi puis te mit un coup au visage. Leurs méthodes assuraient le fait que cet interrogatoire n'allait surement pas être un repos pour l'esprit et l'âme. Le deuxième homme quant à lui, ne cachait pas son visage, au contraire il laissait ses marques de vieillisse apparentes. L'homme au masque lui fit boire un liquide puis entama lentement une série de mudra, une fois celle-ci terminée il n'en naquit pas un ninjutsu classique. Un léger voile de brume drapa la pièce, derrière toi sortirent des câbles d'un crucifie afin de t'immobiliser. Dès cet instant où ces chaînes prirent contact avec ton corps, tu pus sentir tes poils s'hérisser, ton rythme cardiaque augmenter et ton esprit divaguer ayant surement pour cause le dit liquide ingurgité plus tôt. Une cloche secouée par un moine fou qui n'était rien d'autre qu'un mal de crâne, faisait retentir dans ta tête une sonorité peu mélodieuse. Tes lèvres se faisaient de plus en plus sèches et ta vision de plus en plus brumeuse. L'homme au visage âgé s'approcha de toi lentement en plaçant sa main sur ton torse. Des sceaux parcoururent alors ton buste pour entièrement le recouvrir et se concentrer sur ton coeur. Ce sceau, était tel aspirateur, il allait pomper ton sang pour le réunir en un seul point ton coeur. Si l'opération aurait pu être aboutie, tu aurais vu ton organe premier exploser sous la pression. Cette technique en elle-même était un moyen de pression, afin de t'inciter à prier ces hommes de te relâcher de leur emprise, mais surtout te faire parler.

- Parle !

- On ne commence jamais avec la tête, la victime devient confuse puis ne sent plus la douleur il vous serrât ainsi difficile de la faire parler. Et ces inscriptions sur moi c'est ça le fuinjutsu des ninjas ?
Tu jouais le jeu, j'adore quand tu joues la comédie un vrai talent crois-moi Shinsuke. Il fallait plus pour te faire parler, mais les moyens qu'ils utilisaient étaient assez appropriés pour que tu puisses garder ta couverture. Soudain, un homme tout comme son confrère vêtit de noir se mit à tes côtés. Mais cette fois-ci avec une pince en main. Tout d'un coup, tu pris une couleur pâle, il te pris la main pour te la tapoter, puis d'un seul coup t'arracher l'ongle du petit doigt avec la pince. Le sang qui coule, une vue si magnifique, mais malheureusement dans ce monde si faible très peu savent le faire couler de manière élégante. On reconnaît les mercenaires à leur résistance très faible, non pas qu'une simple pichenette les feraient tomber, mais résister à une telle torture prouvait ta résistance donc des doutes sur ton identité. Qui plus est aussi solide soit ton esprit, tu commençais à perdre conscience et la douleur se faisait ressentir sur ton torse qui commençait à virer au bleu.

- Je... Je... Je ne suis qu'un mercenaire... *kof je devais seulement tuer le richard.

- Il était temps, les documents trouvés sont donc authentiques. Et les mêmes merdes que toi pourquoi tu les as tué ?

- Ils... n'auraient pas résisté à VOTRE PUTIN DE TORTURE !.

- Regarde-toi, tu penses-y résister toi? J'ai entendu ce que je voulais, foutez-moi cette merde en cellule.

Comme convenu Iwa n'était pas intervenu pour ton cas, tu étais maintenant le numéro 66521, condamné à vie pour avoir tué un cadre du village rocheux, condamné à me servir de voisin. Tu gardes toujours le même caractère celui d'un malade mental, tu avais promis fidélité à ton village et tu remplis ton devoir comme il le faut. Car oui, le monde Shinobi n'est pas que nindo héroïque, il faut parfois se salir les mains, son nom et parfois perdre ce qui est chair. Je pense que tes amis que tu as tués ne cessent de te tourmenter l'esprit, morts par tes propres mains, tout s'est passé si vite. Tu avais faits le bon geste, mais tu aurais pu les écouter, ils t'avaient prévenue de leurs mauvais pressentiments, mais je pense Shinsuke que tu fus bigrement égoïste sur ce coup. Ce qui comptait le plus à tes yeux, c'était de revoir l'homme qui fut pour toi un père et le seul moyen était de devenir toi-même anbu. Je sais que tu arrives à dormir en te mettant en tête l'idée que tu voulais qu'eux aussi deviennent des membres de cette section, mais tu te mens à toi-même Shinsuke et tu oses donner des leçons de vie à autrui. Comme cet homme qui logeait dans la cellule voisine, il est arrivé il y a peu de temps, mais vous vous entendez déjà bien, tu penses qu'en l'aidant tu peux racheter tes fautes ? Tu le couvres de discours longs et lui fait la morale mais crois-tu en ces belles paroles que tu sors de ta bouche. Tu es irrécupérable Shinsuke, tu en as trop fait et tout cela car tu n'as pas respecté les règles...

-Toi.

-Qu … Quelqu’un ? Il y a quelqu’un ? Qui ? Qui ?? Je veux entendre votre voix !

-C’est encore trop tôt ...

-Non ! Restez ! NE PARTEZ PAS !

-Qui êtes-vous ?

-Et toi, saurais-tu me dire qui tu es ? Ta question est futile.

-Je suis ... Je suis ... Non, je ne suis plus lui ...

-Tu vois ... Tu ne peux même pas y répondre, et tu me le demandes.

-Mais alors, pourquoi êtes-vous là ? Pourquoi me parlez-vous ? Êtes-vous au moins bien réel ... ?

-Et depuis quand arrives-tu à juger ce qui l'est ou ne l'est pas ? Peut-être, peut-être pas ... Dans les deux cas, tu auras affaire à ma voix. Tu ne sembles pas vraiment comprendre l'essence de ce monde, à cause de ta naïveté ...

-Qu’en ai-je à foutre de vos leçons !?? On m’a volé tout ce que je possédais et l’on m’a condamné à un sort pire que la mort ! Je suis plus bas que terre …

-Pourtant, tu arrives toujours à brailler inutilement. Même la condition que tu me décris ne semble pas être en mesure de restreindre ta conscience … Cela me mène à une seule et unique conclusion : Tu ne possédais rien, avant. Ou plus précisément, ce que tu croyais posséder n’était rien. Rien que du vent … Et maintenant, prouve moi donc, ce que tu clames haut et fort. Où est cette existence passée dont tu parles ? Même dans ce noir et ce silence éternel, sur quoi peux-tu apposer ta certitude ?

-Même mois, je ne suis plus grand-chose … Tout est noir, tout est mort autour de moi. Je ne sens plus, je ne vois plus, je ne sais plus ce qui est ou ce qui n’est pas. Tout ce que je sais, c’est …

-Que tu doutes. On y arrive enfin … On s’approche de l’idée de la survivance. Tu sembles avoir longtemps pataugé dans la peur et l’incertitude … Quel désastre.

-La survivance ? Tch. J’essaye de survivre depuis que je suis ici ! Même si, je commence à ne plus y croire …

-Non. Tout ce que tu as fait, c’est te détruire, avec de fausses croyances, avec de fausses bases. En cela je ne peux te blâmer … Ni ne peux te sauver … Tout dépendra de toi.

-Tu n'acceptes toujours pas ce qui se présente à toi. En tombant dans cet endroit, tu n'as rien perdu, ce sont seulement les voiles de ton esprit qui se sont levés. Cette cellule n'a rien de l'enfer. Même l'enfer regorge d'artifices, de mensonges, de créations fantasmagoriques. Ici, c'est le contraire, tu es enfin débarrassé de toute obstruction, dans l'état le plus simple de la conscience. C'est cela, l'existence à l'état brut. Es-tu encore sûr d'être un humain ? Un homme ? Un modèle ? Non ... Dans cet avant-gout de la mort, tu découvres enfin ta nature. La pensée demeure, le doute persiste et se suffit à lui-même pour exister, sans se définir. Au-dehors, le temps peut continuer de tourner, ou non. Cela ne change rien, au final. Pourquoi ? Simplement à cause de ta condition et celle qui nous incombe à tous. Nous ne sommes pas des singularités ... Juste une partie du tout, si ce n'est le tout. Là est la survivance ... Le monde n'a pas plus de règle et d'institution que dans son existence absolue. Si tu désires vraiment survivre, ne cherche pas à te débattre dans la peur et la crainte. Englobe le tout et découvre ce qu'est l'ascension de l'être ... Chacun en est capable. Il ne tient qu'à toi de décider.

Une voix droite, couverte d'un ton paisible, toi donneur de leçons ? Laisse-moi rire. Cependant, je dois avouer que derrière le gamin que tu joues, se cache la parfaite idéologie. Tout un concept pour définir la vie, le monde extérieur et je dois aussi avouer, que tu ressembles de plus en plus à ton tuteur, tu ne connais pas encore son nom, ni qui il est... Cependant, il ne peut être que fière du soldat qu'il a créé, s'armer des démons de l'être humain, la peur et la crainte. Amalgamer le tout pour former un être suprême une conscience indestructible et impénétrable et plus que tout une volonté implacable. Ce n'est que loin du monde, loin du contact, qu'on se découvre un cheminement un périple qu'on affronte seul. Un cheminement qui aboutit à une connaissance ultime, tu es ici depuis quelques mois Shinsuke, mais tu tires usage de cette époque que tu vis. Comprendre l'homme, comprendre tout un système, la prison n'est pas un nouveau départ. L'isolement dans toute sa finesse s'il est exploité comme il se doit, on ressort alors plus qu'un homme, on atteint le paroxysme on devient alors... LE SHINOBI. Et ainsi, tu comprends mon enseignement que j'ai mis tant d'années à te faire comprendre... Mugen.


"La sortie de prison sera faite comme premier RP FB"




Dernière édition par Bakuho Mugen le Dim 29 Juin - 9:16, édité 1 fois

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~Résumé et informations personnelles~




Histoire

L'histoire de Mugen partage un trait commun avec les histoires des autres Shinobi, les sacrifices et douleurs que peut procurer le monde ninja, ce qui ne fait pas pour autant de son histoire un cliché lambda. Né d'un père et d'une mère totalement inutiles au système militaire du village et ce malgré leur kekkai Genkai le Yoton. Il grandit alors pour un certain temps, loin des atrocités du monde des ninjas. Ce qui inversa la donne est ce qui fait de lui aujourd'hui un tueur en série est son instabilité mentale, la gravité de ses pulsions colériques fut entrevue lors de leur première apparition où ils furent responsables de l'assassinat de toute sa famille d'une façon morbide et totalement dénudé d'éthique. C'est pendant cette nuit qu'est apparu celui qui deviendra plus tard son mentor. Voulant transformer Mugen en une sorte d'arme à retardement, cet ancien anbu maintenant à la retraite le prit sous son ail pour lui offrir une éducation aux principes rudes, mais réalistes. En sa compagnie Mugen a très vite prit conscience de ses capacités et jusqu'où il pouvait les pousser, après de longs entraînements intensifs il put atteindre un niveau de combat convenable afin de s'engager dans le périple de ninja.

C'est grâce à son gallon que le mentor de Mugen put le faire entrer à Iwa, usant de falsification de documents et autres afin de cacher son passé, il le fit entrer dans le village sous le grade de gennin. C'est après avoir rencontré son équipe locale qu'il passa en leur compagnie l'examen chunnin où il en fut le seul diplômé. Cet examen lui permit aussi d'élever son niveau d'estime auprès des Iwajin, mais aussi de divulguer sans s'en rendre compte ses origines en utilisant son Yoton pour tuer mortellement son adversaire....

Quelques années plus tard, il accéda au grade de Junnin où accompagné de deux jumeaux extrêmement doués et grâce à son palmarès de mission réussites, il se fit un nom auprès des hauts gradés d'Iwa, mais aussi auprès des autres ninjas. C'est lors d'une mission officieuse que tout cet équilibre fut chamboulé. Après une infiltration réussie, ses compagnons firent l'erreur d'utiliser du ninjutsu dans une mission où ils devaient être perçue comme des mercenaires lambdas, Mugen n'avait aucun autre choix que de l'éliminer avant l'utilisation de leurs techniques. Totalement paralysé devant les corps de ses frères d'armes, il se fit arrêter avant d'essayer d'attenter à sa vie pour ensuite être jeté en prison. C'est dans cet endroit qu'il prit conscience de ce qu'était sa vie, ses échecs et ses victoires. C'est aussi dans cette prison qu'il revis celui qui fut jadis son mentor, avant de s’évader... Aujourd'hui le fait qu'il fut incarcéré avec une fausse identité lui a permit de regagner son village et la place qu'il y avait.

Personnalité

De l'enfance à l'âge adulte, la personnalité de Mugen n'a pas vraiment changé, toujours en soif de progression et de puissance, il a cependant réadapté les règles qui lui furent dictées à son enfance après la mort de ses compagnons. Par n'importe quel Iwajin, il sera décrit de la même manière. Enfantin sur les bords et manipulateur, il joue constamment sur ce côté de sa personnalité pour cacher une extrême tristesse et une puissante culpabilité. Depuis ce qu'il estime être sa faute professionnelle, Mugen est totalement contre une relation, qu'elle soit amicale ou amoureuse, il y aura constamment un refus de sa part. Ce que tout le monde redoute sont ses pulsions meurtrières qu'il n'arrive pas toujours à condenser. Malgré cela il reste une personne appréciée pour ses talents et il est qualifié comme quelqu'un qui n'a pas eu de chance....

Apparence

Séduisant sans pour autant être une référence de la beauté, Mugen dégage un certain charme qui plaira à la gente féminine. Ses traits fins adoucissent son visage et tracent une certaine innocence sur celui-ci. De taille moyenne, sa musculature n'est pas le point le plus voyant de son corps, elle reste taillée mais très fine. Nu, on pourra apercevoir à son dos un dragon évoluant en spiral sur son dos, il s'agit du seul tatouage tracé sur le corps de notre jouvenceau. En revanche, les cicatrices affluent sur sa morphologie, loin d'être repoussantes, au contraire elles soulignent et content les innombrables batailles qu'a mener notre héros. Il marche constamment les mains dans les poches avec un maigre sourire sur le visage, il n'est ni pressé ni nonchalant dans sa démarche. Son style vestimentaire reste simple, un ensemble blanc avec des gants. Son équipement est très simple, il se sert uniquement de shuriken ou de kunai.



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Uzumaki Naruto
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Yogen no Ko

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Atsuji Matsuda
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