Sujet: [Abandon]Seiryuu Kotai, le regretté. Ven 20 Juin - 19:14
« L'ironie n'est jamais que parade, cuirasse plus ou moins efficace contre l'angoisse. »
Carte d'identité
× Nom(s) : Seiryuu × Prénom(s) : Kotai × Surnom(s) : The Head Hunter Des lettres et des mots pour me définir, un nom pour me prémunir et me retenir ainsi qu'un prénom pour me rappeler cette personne absurde qui tente de posséder l’être fragile que je suis.
× Âge : [26 ans] Je ne suis plus à l'âge du désir et de la convoitise, la folie qui m'habite me consume tel un bâton de feu qu'on aurait allumé sans pour autant pouvoir l'éteindre ou le stopper. Piquante et prenante, alliant excès de confiance et comportement du jusqu'au-boutisme, c'est le cycle de la vie animé par mes battements de cœurs, mon souffle déluré, le sang affluant en moi tel un ruisseau ou un fleuve cathartique qui me permettrait de combattre et subsister, de survivre sans jamais apprécier des choses simples telles que manger ou m'allonger. Je ne crois plus en mes rêves d'antan, j'essaye de créer ma propre réalité pour échapper à cette démence, ne serait-ce qu'un moment... Un instant d'évasion pour me sentir enfin exister... Mon âge ? Un reflet bien effrayant d'une illusion voilée, sans aucun doute approchée par une vérité désabusée.
× Sexe : Masculin
× Situation (marié/célibataire/etc): On peu dire qu'il est "Célibataire".
× Village d'origine : Suna × Grade : Elite / Juunin ? × Rang : S
× Spécialité(s) : Shakuton × Affinité(s) : Katon & Fûton? × Nom de l'avatar - manga de provenance : Création deviantart
Description physique
Je n’ai pas pour habitude de m’habiller de la sorte, mais c’est aux courants de cette fête aux couleurs singulières que j’ai finies ainsi. Enfin, à cause d’une demoiselle aux yeux bridés, qui semblait avoir un penchant particulier pour les hommes en Kimono rouge . D’ordinaire, je porte une paire de lunettes, et un grimpant en cuir, le tout accompagné d’un gaminet couleur d’ébène et une veste de la même couleur que le premier, le marron me plaît assez, pas trop voyant, ni extravagant, il arrive à se maquiller avec bon nombre de couleurs et scénarios dans lesquels je pourrais me retrouver. Torse nu, attendant que ma belle revienne, c’est du haut de mon un mètre quatre-vingt-douze que je l’aperçois, tout enjouée et ruisselante de joie venant tâter mes muscles saillants et naturels.
Je me rapproche plus de l’homme athlétique que la brute épaisse, je reste assez spécial de par mon apparence, je n’affiche aucune couleur faisant parler mon héritage ou mon appartenance à un clan quelconque. Je ne me fais pas trop voir, ma voix grave et vibrante ainsi que mon jeu de main sont les seuls à marquer mes interlocuteurs, je me tiens toujours droit comme voulant profiter de ma taille. Les yeux proches d’un d’azur reflétant une lueur de malice caractérisée par un éclat qu’on qualifiera de suffisant. Je suis un être masculin qui a réussi à se distinguer par une stature imposante ainsi qu’une envergure et une carrure de choix, sans y ajouter une posture sévère. Garder un semblant de mystère pour ne pas faire fuir les donzelles est indispensable. Un nez fin, une bouche presque toujours fermée en une expression d’indifférence totale, quand il s’agit bien sûr de filature, si l’on peut parler ici d’une expression quelconque et des oreilles bien présentes, cachées plus au moins par sa chevelure et enfin des sourcils réguliers tracés à la manière d'un artiste ou d'une demoiselle.
Laissant ma fleur de macadam me caresser, elle glisse ses mains le long de mon corps pour se rapprocher de ma chevelure qui se peint d'une couleur immaculée caractérisée par crinière couleur platine, à la manière d’une tapisserie gourmande se posant sur un bocage. Ne manquant pas de jeter un coup d’œil inquiet à mon équipement qui lui semblait bien baroque. Pas de Shuriken ou de Kunai, mais un arc, des flèches ainsi que des objets de moyenne taille faisant office de stock de nourriture et autres matières à travailler. Je ne voyageais pas léger, je trainais avec moi au moins un sac contenant mes outils et mon arme de jet ainsi que mon sabre brisé au fourreau décoré. Sans oublier mes fameux gants en cuir, épousant la forme de chacun de mes doigts. J’en utilisais toujours une paire pour chasser, draguer ou même tuer, cependant je ne profitais pas de carquois pour mes flèches. Du moins, il s'agissait mon équipement avant que je devienne juunin attitré du village de Suna ou le bazar se changea en mâtage assez particulier.
Possédant quelques cicatrices, ainsi que des cheveux courts d'un gris tourterelle coupés rigoureusement et plaqués en arrière font de moi un Shinobi irréprochable, du moins en apparence. À vrai dire, après la mort de ma jeune fille, j'ai essayé toujours de marquer le point, de par mon sourire, ma façon d'être, mon salut matinal à ceux qui m'entourent, mais je reste, malgré tout élémentaire question vêture, je suis même assez léger et ne fais guère de frais exagérés. Je préfère m’habiller simplement, pas de vêtements trop nombreux ou onéreux, une veste qui va bien avec ma chevelure, un haut et un pantalon qui arbore la même nuance et rien de plus, mais par coquetterie, j'ai souhaité porter un collier symbolisant ma foi en vers celle qu'il considère comme étant ma déesse. Ajoutez à cela, qu'étant donné ma façon d'être il n'est pas rare de me voir sortir torse nu ou presque les journées d'été. Il est donc à noter que deux styles ont été adoptés par ma personne, même si je semble enclin à revenir à l'ancien quand l'envie me prend de le faire.
Enfin, je vous dirais que la femme qui tentait de m’avoir à ses côtés en cette nuit dégagée ne me trouvait rien de particulier, il faut dire aussi que je n’avais pas cherché à l’impressionner. Sa seule interrogation était donc portée vers mon daikyu, un arc que je considérais comme exceptionnel, puisqu’il était de ma conception, sa poignée était positionnée de manière à valoir un peu moins que la moitié de sa longueur, plus précisément, la poussée de ma main était toujours placée en extrême et moyenne raison. Sa création, le but d’une telle méthode pour sa construction, je vous laisse les découvrir. Et tout comme cette femme aux formes alléchantes et au regard précieux, venez à ma rencontre.
Description psychologique
Si je devais parler de ma personne, me décrire ou simplement vous donner une esquisse du tableau où je suis, puisqu’il s’agit bien d’une tapisserie dont je vais vous faire part, comment je procèderais ? Mais mieux encore, ai-je les mots adéquats pour en parler ou vais-je utiliser des expressions et des idées qui ne sont pas miennes, mais que certains m’associent par moments. Si je devais me décrire…
Je suis avant tout un homme, et ce qui s’en suit va vous sembler étonnant, mais j’ai deux jambes et deux bras ! Le dire de la sorte peut vous paraître anodin, cependant, il est bon parfois de préciser que je ne suis qu’un humain, vous ne croyez pas ? Des mots simples pour parler et des expressions longues et élaborées pour ne pas ternir. Jaillir de ce tableau et me décrire ferait bien en frémir des hommes et des femmes à vous faire jouir, de plaisir ou de rire. Tous ne feraient que me mettre en avant afin d’en parler comme un héros ou un zéro. Je m’appelle Seiryuu Kotai, un Shinobi de Suna n’ayant qu’une motivation ! Atteindre les sommets, mon mot d’ordre est l’excès et de ce fait, je ne fais que tenter d’accéder à vos secrets et vos rêves inavoués afin de les hanter ou simplement les faire crier, les faire marcher ou les réaliser.
J’abandonne ici-bas un message particulier à tous ceux voulant m’affronter, m’avoir à leurs côtés et pourquoi pas me torturer ? Je suis un homme démesuré, de par mes idées et mes envies, c’est donc avec prudence qu’il faudra me parler, sachez seulement que de mon coté je me sentirai pas toujours concerné par ce que vous me diriez. Si l’humain qui se dresse devant vous n’arrive guère à vous surprendre, c’est son ombre qui apparaîtra non loin de vous, volant le moindre regard, arrachant toutes vos certitudes avec la plus douce des froideurs. Si pour certains mes dires représentent une ode bienfaitrice pleine de pureté, pour d’autres il s’agira d’une caresse proche d’un souffle de mort frôlant une lame immaculée d’un sang aux couleurs vernales. Je ne jette qu’un regard à une cible que je compte abattre, chasser ou tuer. Deux pour une femme que je désire avoir à mes côtés, dans mon lit ou… Simplement à côté dirons-nous ? Trois pour une personne à qui je n’accorderai aucune confiance, mais à qui je me forcerai de sourire et d’accompagner. Un regard pour chacun et des yeux pour tous, telles sont mes règles, gardez-vous de les voir un jour à l’œuvre.
Mon regard fait parler mon être et mon âme. Agacé ou irrité, si mon charisme ne suffit pas à faire taire les moins ingénieux d’entre vous, c’est grâce au premier que je vous ferai comprendre mon sentiment, quitte à en mourir, c’est dans l’excès que je tenterai de vous punir et par ce même sentiment j’essaierai encore de vous surprendre ou tout bonnement vous horrifier. On m’associe parfois l’imprévisibilité, mais croyez-le ou pas, il vous suffira de m’observer et m’entendre pour savoir que je ne le suis point. Le monde, sa roue motrice, les hommes qui font avancer ce dernier et l’animent se trouvent au bord de deux concepts. Le Noir ou le blanc, la droite ou la gauche, il n’y a pas de nuance de couleurs dans mon esprit, et vous l’aurez compris l’indulgence n’est pas l’une de mes qualités, ceux qui se mettent en tête d’entraver mes plans ou m’importuner deviendront mes ennemis à tout jamais. Je ne suis point sanguinaire ou monstre baroque aux dents acérées, je suis un homme de principes et d’excès et de ce fait, je ne fais que m’appliquer à suivre les règles auxquelles j’ai été liées.
Si je devais me décrire…
Je vous citerai ces attributs. Passionné ? Je ne saurais vous parler de mon premier correctement, je suis une personne qui n’abandonne jamais ce qu’elle a entamé, même si la situation dans laquelle elle me pousse peut me coûter la vie. Je ne peux tergiverser pendant des heures, je suis un homme direct, qui préfère aller droit au but et parler franchement sans y mêler une courtoisie accrue, voire inutile. Un sentiment particulier vient se mêler au premier, c’est celui de penser que parfois, je suis intouchable, sans doute à cause d’un semblant de témérité un peu trop relevé. Dotée d’un humour noir penchant vers l’ironie et le cynisme… Je n’hésite pas à le faire valoir ou le changer réalité. Dépendant ! Puisque comme tout être fait de chair et de sang, masculin dans mon cas, c’est la femme qui fait ma force, mais aussi ma faiblesse. Une petitesse ne m’ayant jamais influencé quand il s’agissait de fumer une cigarette ou me rendre à la demeure d’une cible afin de l’écorcher vif. Ce n’est pas les cris hystériques des jeunes donzelles parcourant les tavernes d’un village en particulier qui me rendent fou de bonheur et de joie, mais c’est ces petites formes, cette beauté noble et mystérieuse, cette douceur de peau, ces lèvres pulpeuses légèrement rosées, accompagnées d’une goutte d’eau venant les éblouir et vous attirer. C’est comme si à chaque instant, une chaleur tropicale et ardente venait envahir votre corps sans pour autant que vous ayez la possibilité de la contrôler et pire encore ! Vous ne voulez en aucun cas vous en dissocier, au contraire, vous allez chercher à l’intensifier en vous approchant de cette créature désirable et à croquer… Seule la cigarette peut vous aider à garder votre secret et vous calmer et c’est avec elle au final que vous passerez votre journée.
Ne voulant en aucun cas me compliquer la vie, je choisirai toujours le plus pratique ou le plus simple pour atteindre mes buts, s'il faut marcher tout droit pour arriver à un point donné, je le ferai, sans enjamber une rivière ou escalader un mur, non pas que je ne sois pas malin, mais je ne préfère pas m'embrouiller le cerveau et me laisse souvent bercer par le vent me portant là où semble son envie l’emmener. On me décrit aussi comme étant un homme ayant plus confiance en sa propre force que celle d'un allié quelconque ou d'une arme de jet, je reste néanmoins doté d'un sang-froid et d'un sens de l'orientation assez développé. Mon second péché, celui qui peut me pousser à passer outre mes principes et oublier la femme d'une nuit n'est d'autre que ~ la nourriture~, malgré mes airs de Shinobi charmant et serviable, ou petit modèle aux yeux colorés ou croyant raffiné et subtil, mon appétit d'ogre m'a valu une réputation bien singulière dans les rangs du village. Attentif, c'est l'observation du terrain et de l'adversaire qui m'apporte assistance quand il s'agit d'affrontement, je ne reste pas moins arrogant et orgueilleux quand il s'agit de se confronter à quelque chose d'autre qu'un Sunajin. Même s'il je me contente souvent d'analyser froidement une situation, je reconnais la plupart du temps mes erreurs et chercherai par la même occasion à les corriger.
Froid, parce que je suis de nature glaciale quand il s’agit de me comporter avec des personnes nonchalantes ou avec des individus dont je ne connais encore les intentions. Cette aura à la fois sibylline et macabre m’anime toujours en leur présence et c’est avec un tranchant sans égal et un sang-froid bien singulier que je m’adresserais à eux. Non pas que je ne sois pas enclin à sourire ou à montrer une once de sympathie envers ces derniers, mais disons que je n’accorde pas ma loyauté, mon amitié ou ne serait-ce que mon sourire à quiconque le désire. C’est cet être de marbre qui m’habite qui est le seul à avoir réussi à m’emprisonner, non pas que des chaines enserraient mes poignets, ni qu’une prison faite de pierre et de fer n’avait pu me retenir, mais c’est plutôt qu’aucun idéal ne me rattachait à la moindre cause mise à part celle de briller à travers le monde et percer avec mon regard l’âme de ceux qui avait le pouvoir de la richesse, du nom et du sang.
Réfractaire, quant au passé, à la vie, mais aussi bien qu’à la mort. Il est bon de partager un secret avec vous, rien ne peut atteindre ma conscience du moment que je l’ai décidé moi-même, je n’accorde aucun crédit aux dires des autres et encore moins à la vie de mes semblables, la route que je me suis tracée est claire et nette, sans nuances, ni ambigüité, pleine d’aventures, mais sans nul doute profonde et absorbante. La souffrance de ceux qui m’entourent n’a guère d’importance pour ma personne, sauf si celle-ci réussit à affecter l’individu que j’ai choisi d’accompagner pendant une heure, un jour, un mois ou des années, c’est alors qu’elle devient mienne. Je ne désigne pas le sacrifice humain comme indispensable, voire nécessaire pour l’accomplissement de certaines actions, je pense seulement que pour toute mort, tout vide, une existence née et se refait.
Et enfin droit, un point non négligeable de ma personnalité ! Sachez que si un jour, je vous jure fidélité, que je vous serre la main dans le but de m’associer à vous ou que je vous mette dans mon lit afin de vous aimer et de vous chérir. Sachez que cela sera sincère et que même si je dois perdre ma chair et mon sang, j’honorais notre pacte et notre acte, au point de passer pour un traître aux yeux de certains et un abruti aux yeux des autres. Le déraisonnable me connaît et c’est dans l’excès que je me suis toujours retrouvé. Des principes et des mots se sont gravés en moi et mon esprit et c’est avec eux que j’ai décidé d’avancer et d’évoluer. À l’aisance de mes doigts, je vais vous conquérir, à la force de mes mots vous éblouir et malgré mes petits travers je vais tenter de vous enrichir et vous soutenir.
Si je devais me décrire… C’est ainsi que je me décrirais.
Histoire
Il est dit que le monde est aveugle, rares sont ceux qui le voient. Je pense que le temps l’est aussi, le monde ne fait que suivre une vague motrice, parfois mortelle et pleine de souvenirs qui essaye de nous pousser par-dessus nos pensées, en faisant couler les premiers et les derniers. Mon être entier est un souvenir, je suis né dans l’esprit d’une bonne femme et c’est par le présent d’un homme que j’ai pu me façonner et me former. L’excès de confiance en sa personne l’a poussé à avoir une idée singulière, celle de fonder une famille, d’aimer sa femme et de prendre sa retraite, ronger par bien des souffrances, bien des souvenirs et sans doute trop d’injustices, mon père avait décidé de quitter sa vocation, le fait est d'être Shinobi pour se convertir en charpentier et maître chasseur à ses heures perdues. Âgé alors de trente-six ans, il rejoint son pays natal pour se poser en compagnie de sa coéquipière de toujours Kamilia. Adorable couple pour ne pas dire jeune en vue de l’âge de celui qui m’a enseigné l’art de dormir aux côtés de l’ennemi, s’accommoder au temps non modéré et chasser celui qui croyait glisser d’entre nos mains.
Ma mère était une femme aimante et douce, une brune aux cheveux d’ébène et au caractère bien trempé, sans doute nous avons hérité moi, mes deux frères et mes deux sœurs de cette qualité et tempérament hors du commun. Ne voulant que notre bien, elle ne pouvait s’empêcher de nous gronder sans oublier de nous couvrir la nuit, de nous nourrir sans pour autant nous punir en utilisant un bâton ou un autre objet contondant. Elle nous a appris l’entraide et l’amour, la force d’une famille unie et le désespoir des frères qui s’oublie. L’un comme l’autre, nos parents et mes frères m’avaient enseigné les rudiments de la vie. Je ne vais pas vous citer les souvenirs les plus intimes de ma personne, ni les pensées que j’avais à leur sujet, mais je vais vous simplement, vous souffler tout bas que chacun a su marquer mon présent de Shinobi.
Intégrer l'académie du village caché du vent à l'âge de 7 ans était une première dans notre famille. Suivre le cursus d'un ninja et d'un homme de grande envergure n'était pas envisageable du temps de ma grande sœur et mon grand frère, c'est donc avec une joie sans égale que tous me poussèrent et m'aidèrent à évoluer pour briller dans ce milieu aride et impitoyable. Si c'est grâce à l'enseignement des maîtres de Suna que j'avais réussi à acquérir une certaine aisance en Ninjutsu ainsi que l'art ninja en général, c'est auprès de mon frère que j'ai eu l’expérience la plus marquante de ma vie en matière d'enjeu et de formations. Petit garçon coi, je préférais l'entrainement à la balade, le lancer d'arc et le combat au corps à corps à l'échange de coups entre cousins malpropres.
Éviter mon premier examen Gennin dans ce temps était une aubaine pour moi, « le grand frère Totohishi » que je respecte encore maintenant avait marqué les esprits de chacun, ses mains sanglantes ne pouvaient être oubliées et remarquées. L'assassin est un être dénué de scrupule, ayant renoncé à toute faculté de jugement pour n'exécuter que froidement les consignes, pourvu que la paie soit au rendez-vous. Vénal par-dessus tout, le tueur est la main du village, 'Hishi dès son jeune âge fut bercé par cette douce mélodie mortuaire qui le changea à jamais. Il était vil, aimant la souffrance au point de la demander et s'en jouer . On nous relata les faits et gestes de ce jour funeste du mieux qu'on pouvait. La lueur sanguine du liquide vitale roulait avec allégresse sous l'astre diurne qui dominait cette plaine. Le liquide coulait à flots, inondant l'herbe émeraude. Des cadavres jonchaient le sol, reposant sans douceur dans un trépas douloureux, dont la violence marquée encore les traits avec une certaine intensité. Quant à Totohishi, l'instigateur de ce scénario, on le disait attentif et sans doute pas moins respectif, il s'élança comme envolée sur la branche d'un arbre, il avait ressenti la présence d'un ennemi perché. Quittant sa position, les mains déliées, il contempla à quelques pas de là, lamentablement étalé par terre, un Shinobi la gorge ouverte, son corps s'agitait encore de spasmes tandis que le sang jaillissait en de grands bouillonnements de son cou tranché.
Il avait tué l'un de ses propres alliés dans le but de survivre et gagner, son indifférence quant à la vie, aussi bien qu’à la mort était perturbante. Rien ne semblait atteindre la conscience de ce dernier ; il semblait se ficher de savoir qu'il ôtait la vie à ses semblables même à cette période-là de son existence. Ça en était effrayant et marquant au point de plus avoir à le vivre ou l’expérimenter. Mes parents en étaient bien rassurés et c'est sans doute pour cette raison-là que mes frères et sœurs avaient été interdits de combat et d'entrainement Shinobi.
Grandir, mûrir, jouer, sourire, se blesser, se relever et avancer, des étapes que tout petit homme avait par le passé connues et sur lesquelles ne n’allons point nous attarder. Dès l'âge de 10, mon père en compagnie de mon frère aîné m’accompagnaient dans une forêt afin de m’apprendre des notions de base dans la vie et le secret de notre travail. Tous deux avaient une passion et cherchaient tant bien que mal à me l’enseigner, l’un charpentier et l’autre chasseur archer. J’adorais le temps qu’on me consacrait et les deux travaillaient une matière que je considère toujours comme étant noble et raffiné. Le bois, le bois, tout ce qui pouvait toucher de près ou de loin à la nature les connaissaient. La vie d’un arc débute en même temps que celle d’un arbre, la vie d’une construction en bois, voit le jour, quand on dépose notre arbuste au sol pour le planter. Je trouvais cela intéressant et chaque jour qui s’ensuivait, m’aidait à mieux appréhender le cœur du métier et l’âme d’un archer. Construire un arc, en choisissant le bon bois, la bonne ficelle et les bons outils. D'autre part, le fait est d’assembler des pièces de bois et de métal de façon à en faire une structure de soutien n’avait lui aussi aucun secret pour moi. Je ne faisais qu’observer la première année, refusant tout contact avec la matière, c’est seulement au début de la troisième que j’ai décidé de « sculpter » mes premières créations, une embarcation semblable à celle d’un pêcheur et une arme de jet de bonne qualité usant de l’une des techniques que mon frère m’avait enseignées, celle qui consiste à avoir l'index au-dessus de la flèche et deux doigts en dessous.
Doucement, mais sûrement, j’apprenais encore et encore, sans y mêler une vitesse affolée, j’étais pour ainsi dire normal. L’intelligence ne me manquait pas à cet âge-là et sans doute que je ne voulais pas me faire voir et valoir dès à présent ou m’isoler de ma famille en oubliant certains plaisirs ? Était-ce bon ou mauvais ? Je cherchais à manipuler ladite vitesse et non pas le temps qui la parcourt, puisqu’après tout, même ce dernier s'avère être soumis à nos lois, nos mœurs et nos sentiments. Le savoir inspire la crainte, c’est souvent ce que me répétait ma sœur, quand on s’asseyait sur une jetée en restant des heures entières à observer le ciel et le soleil. C’est elle qui m’avait appris la prudence et la lecture et m’insufflait de temps à autre certains secrets sur le langage corporel. C’est autour d’une bonne famille que je grandissais et sans doute avec elle que j’ai vécu mes plus beaux moments.
L'obtention du diplôme de Genin pour passer d'apprenti à Shinobi confirmé m'avait donné comme un soupçon d'audace accrue me poussant à encore aller plus loin pour honorer ma famille et saisir l'opportunité de devenir un gardien pour ce village que je commençais à affectionner et apprécier, surtout si on me citait le nom de Yasusane. Son corps de jeune femme affichait tous les attributs féminins qu'un jeune garçon dépourvu de bon sens comme moi désirait. Une poitrine bien présente, mais pas excessive, des hanches bien placées, belles à regarder et sans mâcher mes mots, je dirais qu’on pouvait remarquer la présence d’une belle paire de fesses. Je l'aimais, du moins je lui signifiais mon intérêt quant à sa personne et cela ne lui déplaisait guère même âgé de 15 ans, elle connaissait sa valeur et ne se laissait tomber que dans mes bras.
Néanmoins, lors de mon dix-septième printemps le souvenir qui m’aura marqué à jamais était le fait d'avoir fait couler le sang à flot la veille de mon examen Chuunin. Cette pensée me revient encore à l'esprit, celle de chasser un gibier apeuré, courir en direction d'un homme craintif et effrayé, tout cela me motivait à les tuer et les terrasser. Sans doute que la prison qu'ils n'ont jamais eue à côtoyer soit celle qui les a toujours hantés en ma présence, celle de leur angoisse. Plus insupportable que la prison de Suna, puisqu'elle donnait vers une chute qu'on appelait la mort, on ne s'échappe pas vraiment de la prison de notre crainte...Jambes en coton, front en sueur, mains tremblantes, rythme cardiaque affolé et sens en tout point alertés. Les proies traquées savent sans doute ce que c'est. Je vous parle ici de certains coéquipiers qui m'avaient non pas embêté, mais qui avaient la chance de m'avoir en ennemi après avoir blessé ma tendre dulcinée. Je ne les avais pas tués, je les avais juste choqués afin qu'ils puissent se remémorer encore cet instant lésé. Heureusement pour moi, c'est bien au courant des jours qui suivirent cet évènement que j'avais décroché le rang de Chuunin.
Pour certains membres de mon village et de mon clan, j'inspirais déjà les transes. De voir mes proches souffrir. Mes buts devenir inatteignables. Ma personne percluse de tourments qui n'a jamais senti l'adrénaline affluer dans ses veines alors que son rythme cardiaque accélérait, tant parfois mon coeur ratait un battement tel un moteur à court d'essence. J'évoluais au point de maîtriser le feu et sa flamme, ce liquide pâteux que je pouvais voir s'écouler au courant de la journée et sa force destructrice que j'aimais observer la nuit tombée. Mon amour pour mon village, ainsi que cette bonne femme qu'était devenu Yasusane, me permirent tous deux d’accéder au rang de Junin afin de parfaire mes connaissances dans les différents domaines ninjas et les perfectionner, toujours et encore.
Même si en réalité, c'est l'accomplissement de cette ordre de mission qui m'avait ouvert les portes à de plus grandes perspectives. Le tout débuta ainsi; quand le plaisir de la vie se mêle aux goûts poivrés du gibier récemment chassé, l'homme qu'il était n'était plus que colère et noirceur irritée. Observant ceux qui s'étaient dressés devant lui, il leur sourit comme si rien ne s'était passé, courageux, ne manquant pas de témérité, il voulut malgré tout se dissocier du jouet qui l'avait auparavant abordé pour le tuer et le déposer afin de générer une sorte de fête mal organisée et une danse macabre aux couleurs éthérées. Investigation et longue vue étaient tous deux conviés afin de mettre la main sur ceux qu'on devait réprimer ou exécuter. Le village me l'avait signifié et le Kazekage l'avait exigé, c'est donc avec fierté que je me devais d'avancer pour les capturer ou simplement offrir au dernier, leurs têtes coupées et soignées avec un couteau acéré.
Mes rapports avec le chef du village ainsi que les habitants de ce dernier étaient divers et variés, allant de la prise de tête puérile et sans intérêt à l'envie de se surpasser entre membres d'une même unité en se lançant des paris plus au moins intéressant concernant la survie de l'un et de l'autre. Je n'étais pas connu de tous, mais je me faisais respecter de la plupart. À peu de choses près, je me considérais comme étant un Shinobi pouvant défier un jour le Kazekage, non pas pour diriger le village, mais seulement afin de tester ma puissance et la jauger.
Ce qui débuta par un jeu malsain et presque anodin, se développa en rencontres récurrentes et presque incessantes en compagnie de celle que j'appréciais. Dites-vous aussi que c'est « grâce à elle » que j'ai réussi à prendre ma première cigarette et continuer sans m'arrêter, pour pouvoir résister à mes tentations, mais aussi afin de me détendre et m'évader de ce monde meurtri. J'étais âgé alors de 21 ans. Derrière ma facette de prédateur affirmé et mon apparence ancrée en un style sobre et morbide qui au cours des années s’est acclimaté à une ambiance perfectionniste à l’image des grands maîtres Shinobi, j’ai commencé à me faire connaitre sous le nom du « Head Hunter ». Pour les bonnes manières que j'avais tendance à marquer... D'une empreinte plus au moins colorée.
À ce jour, je passe mon temps à tripoter celle que j'ai fini par séduire en accomplissant les quelques missions qu'on m'offrait en cherchant à saisir ladite opportunité et continuer à progresser. Je suis resté fidèle à l'actuel chef du village, voyant en lui une lueur d'espoir vers un avenir radieux aux couleurs de la conquête et de la force d'esprit. N'ayant qu'une conviction servir et mourir aux champs d'honneur, c'est sans aucune opposition que je m’exécute à accomplir les tâches de reconnaissances. Si je dois un jour tuer ma propre femme pour la survie de mon village et le salue de mon Kage, je le ferai sans aucune hésitation, voyant en cela une punition à acte passé que j'ai eu à effectuer ou comme une libération de l'emprise que cette dernière a sur moi. Je n'ai pas encore réussi à prouver ma valeur aux côtés de Gaara pour que ce dernier puisse m'accorder toute sa confiance, comme l'auraient fait certains de mon village, mais je travaille chaque jour en ce sens afin de pouvoir le satisfaire et devenir ainsi l'une de ses armes favorites.
Si on s’intéresse un peu plus à ma femme, comment pourrait-on la décrire ? Pour faire simple et pour rester dans l'idée liant mes deux petitesses à savoir les mousmés et l'alimentation bien fournie, il s'agissait sans doute d'un plat délicieusement décoré, agrémenté d’un goût sucré salé, avec une partie piquante et épicée à la fois fondante et houleuse, le tout contenu par une substance aussi explicite qu’intrigante. Il ne s'agissait là que d'une petite furie à base de viande fraîche habillée d’un noir mystérieux, le tout présenté sur un semblant de braises animant le feu ardent emprisonné à l’intérieur des femmes telles qu'elle. J'en étais fou amoureux et rien ne pouvait nous séparer, même si parfois nos rapports étaient délicats, la nuit tombée, c'est au lit et auprès d'une notre petite fille que le tout était réglé et s'ajusta.
Toutefois, il y a des jours qui resteront gravés dans nos esprits, que rien ne parvient à nous ôter ce souvenir indélébile de notre être tout entier. Je le partage avec vous, puisqu'il s'agit là d'un évènement particulier. À présent jeune juunin de Suna, je pouvais me frotter aux criminels et autres troubles fête ne voulant se soumettre à la loi des Shinobi. Des êtres sans grand intérêt selon moi et sans conviction, il n'avait pas de raison de se comporter ainsi puisque notre loi n'était que justice et bonté. Mais lors d'une de nos rondes, les monstres que s'étaient eux-mêmes dressés contre nous, avaient une force tout bonnement effrayante. Je me sentais dans un état second de confusion, je ne savais ni quoi faire ni comment agir face à ce qui nous était tombé dessus, il s'agissait d'un groupe de combattants fanatiques portant leurs pratiques douteuses jusqu'à leurs paroxysmes. Il jouissait d'une réputation de dépravés et de butor assez particulière, au nombre de dix, sans foi ni loi, il n'avait rien à perdre, et ne voulait qu'une chose, prendre avec eux les deux belles demoiselles qui nous accompagnaient pour en faire des jouets sexuels.
Mon coeur battait la chamade, la bile remontant régulièrement dans ma gorge, j'étais perturbé et chacun de mes membres n'arrêtait pas de trembler, j'en avais une peur bleue, puisque je les connaissais mieux que quiconque. Ils avaient commencé par nous entourer se jouant ainsi de nos nerfs comme d'un trois quarts ou d'un crincrin mal coordonné. Le combat s'engage, sans qu'aucune parole ne soit prononcée, les regards et les agissements de chacun avaient déjà tout décrit. Notre leadeuse était la première à tomber sous les coups incessants de cinq de leurs membres, mon fidèle ami s'était fait égorger comme un animal de compagne sans pouvoir pleurer ou appeler au secours. Tentant de me sortir de cette vision d'horreur, je sers mon épée très fort avant d'aller au secours de ma dernière camarade, dont la salive écumeuse mêlée au sang avait changé son visage si beau par le passé en être bien différent, ses yeux larmoyants, criaient sauvez-moi et son corps n'arrivait point à bouger. Rien ne pouvait nous secourir et je commençais moi-même à douter de la bienveillance de notre Kage étant donné ce scénario macabre. L'un d'eux se retourne vers moi en souriant, m'assignait par la même occasion un coup de poing au ventre puis trois au visage avant de finir avec un second au niveau des cotes ne manquant de me faire valser en me plaquant au sol avant de s'en aller. La terre pleine de sang, de salive résultant de leurs crachats et de pisses, puisqu'il n'avait pas manqué de m'humilier en me laissant ainsi survivre.
Le déshonneur était trop grand, je préférais mourir que de vivre avec ce fardeau ou ces souvenirs, du moins, c'est ce que je voulais, jusqu'à l'apparition d'une projection ou d'une silhouette me faisant un clin d’œil, d'un air voluptueux, elle s'approcha de moi pour me calmer, me murmurant à l'oreille que tout cela pourra être réparé, je devais juste être passion et me renforcer pour les venger, ce même spectre nimbé d'une lumière céleste et d'une aura à la fois mystérieuse et énigmatique, était réapparu une nouvelle fois à mes côtés lors de l’arrivée de ces êtres inconnus et infâmes qui avaient indirectement divisé notre groupe. À ce jour je m'étais embarqué dans affaires à la fois morbides et peu accrocheuses, je n'avais pas de pitié pour les hors-la-loi et encore moins pour ceux qui osaient défier mon autorité. Plus aucune marque de tendresse n'avait touché mon âme depuis l'autre jour, seul l'entrainement, de mon père pouvait m'offrir cette satisfaction à la fois remarquable et singulière, mon père lui-même c'était inquiété des progrès que j'avais accomplis et de cette haine qui me hantait. Il faut croire que la perte d'un être cher vous déchire le cœur, vous vous sentez incapable de revivre ce genre de situation et comme moi, vous allez chercher par tous les moyens à l'oublier ou simplement tenter de passer outre ce dernier pour le corriger. J'accomplissais malgré ce sentiment enfoui en moi mes missions et ce qui m'était donné à exécuter avec une confiance sereine et un sang-froid exemplaire, il me suffisait de penser à ceux que j'avais perdus pour gagner en fraîcheur et combattre à nouveau.
Attacher son regard à la naissance et la mort des êtres est comme observer les mouvements d'une danse. Au premier abord, on n’en comprend pas l’intérêt et le but de certains mouvements, et au fil des minutes, on arrive à saisir la profondeur de ces actes, au point de les admirer et s’envoler avec eux. Merveilleux vous ne croyez pas . J’ai réussi à façonner mon être et ma personne dans une pierre robuste que rien n'entache, semblable à un portrait peint avec la plus aimante des mains aux teintures du sang renforcé par des reliefs aux cendres d'une fournaise. Je ne danse point, j’écris les mouvements d’une danse, je ne tue pas, je donne seulement naissance. Je ne tire pas, je ne fais que viser et croyez-le ou non, je n’existe pas, je ne fais qu’habiter votre esprit.
En Résumé
Ce que vous devez savoir ? Je veux saisir L’opportunité. Réussir à percevoir les signes qui rendent ce monde particulier et réagir face à « ses » empreintes afin de s'en emparer et en façonner le cœur pour en faire un souffle conquérant. Je veux découvrir la chose, non les choses ! Les apprendre, y goûter et les vivres avec « excès ». Je veux, non je voudrais connaitre l'excès, le fait d'aimer au point d'en avoir mal ou en être fou de joie, le fait de combattre un ennemi et d'embrasser les portes de l'enfer. J'ai envie de ressentir les choses pleinement et marquer le monde fortement, tout en m’attachant à ceux qui le font tourner ardemment.
— Je porte toujours trois paires de lunettes sur moi et me retrouver sans elle peut me rendre assez hystérique.
— Je mange environ 5 kilogrammes de noix de cajou et d'amandes par mois, c'est une mince portion que je respecte toujours, à noter que cela peut aller jusqu'à 7 kilogrammes en période de crise ou de missions périlleuses.
— Je garde chez moi deux boites en argents, l'une rectangulaire, de taille moyenne contenant cinq types de cigarettes, une autre plus au moins conséquente ayant pour contenu trois parchemins à première vue vides et sans intérêt ainsi que diverses mèches de cheveux parfumées.
— Même si je ne m'en vante jamais, mon premier baiser sensuel et torride à en faire voler des lapins était avec... ma grande sœur, et l'effet que cela m'avait procuré m'avait poussé à redemander, chose qu'elle refusa, même si ses yeux me signifiaient une envie incontrôlable de débauche et d'idées farfelues, c'est l'une des raisons qui me poussèrent à quitter la maison familiale pour vivre aux côtés de Yasusane.
— Enfin, j'aime me balader dans la plus luxueuse des maisons closes du pays de la terre et j’exécute ce genre de manœuvres, au moins trois fois par mois. Chose que Yasusane n’empêche pas.
— Ce que j'ai acquis comme pouvoir et maîtrise se résument aux mots suivants chaleur explosive et vapeur destructrice.
— Mon père avait décidé de quitter sa vocation et le fait est d'être Shinobi pour se convertir en charpentier et maître chasseur à ses heures perdues. Âgé alors de trente-six ans, il rejoint son pays natal pour se poser en compagnie de sa coéquipière de toujours Kamilia. J'ai vécu auprès d'une soeur et deux autres frères. Je suis quelqu'un d'aimant, tenant aux traditions et la notion de famille.
— Je n'accepte point la trahison et j'abhorre les ennemis qui ont réussi à perturber notre monde et notre paix. Mes rapports avec le chef du village ainsi que les habitants de ce dernier étaient divers et variés, allant de la prise de tête puérile et sans intérêt à l'envie de se surpasser entre membres d'une même unité en se lançant des paris plus au moins intéressant concernant la survie de l'un et de l'autre. Je n'étais pas connu de tous, mais je me faisais respecter de la plupart. À peu de choses près, je me considérais comme étant un Shinobi pouvant défier un jour le Kazekage, non pas pour diriger le village, mais seulement afin de tester ma puissance et la jauger.
Vous ?
× Pseudo: TheSkyGold × Comment avez-vous connu le forum ?: Via Shunkan × Comment trouvez-vous le forum ?: Assez beau et surtout assez bien fourni × Pourquoi t'es-tu inscrit(e) ?: Afin de m'amuser avec Shunkan et pouvoir vivre cette aventure *Sort xD* × Autres : J'aime le sexe ? '-'
Dernière édition par Seiryuu Kotai le Dim 22 Juin - 21:09, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Abandon]Seiryuu Kotai, le regretté. Dim 22 Juin - 11:39
Bienvenue Kotai !
J'émettrais un bémol sur les dix lignes écrites là où seuls quelques mots suffiraient. Bien sûr, il était osé et intelligent de développer la personnalité troublante de ton personnage via les champs sur ton âge etc, mais ça n'apporte pas grand chose à la compréhension de Kotai ; bien mieux décrit d'ailleurs dans la suite de la fiche.
L'idée de scénariser une description était inattendue et géniale ! Tu essais de t'éloigner le plus possible des canons classiques de la présentation, et c'est un bon point que tu gagnes : nous décrire le physique alors que débute une relation d'un soir avec une putain, j'aime beaucoup (même si, je dois l'avouer ici, te connaissant déjà, et n'étant peut-être pas le correcteur le plus objectif pour toi, j'ai l'habitude de tes trouvailles et de l'originalité de tes postes).
Néanmoins, pour les points négatifs les plus minimes (j'ignore même si l'élément suivant est vraiment négatif ?), je trouve que, pour parler de pure description, le choix de la première personne n'est pas assez rattachée à l'action de la putain dont j'ai parlé ci-dessus. Ainsi, ce type discutant de ses épaules et de sa musculature n'a parfois aucun crédit ; la magie de la fiction parvient toujours à nous faire prendre du recul et à nous éloigner des travers auxquels nul joueur ne peut échapper (mais je dis cela à cause du manque de défauts que contient ta fiche, et parce qu'il n'y a pas que les membres qui ont le droit d'écrire n'importe quoi pour remplir quelques lignes !). Je redis ici, comme j'ai pu le dire ailleurs, que profiter des descriptions pour placer des éléments biographiques (comme avec la mort de ta fille vers la fin du physique) approfondit le personnage tout en donnant une chronologie à son caractère.
Une note importante : n'étant pas du tout habilité à corriger les FT ou les KG, ton arc, ton Shakuton et le reste des éléments militaires dont tu parles à travers ta présentation ne seront pas forcément validés avec elle ! D'ailleurs, je t'ai informé il y a peu de l'indisponibilité du Shakuton, non seulement parce qu'il appartient à un prédéfini déjà joué, mais aussi parce que tu n'expliques pas du tout dans l'histoire comment tu as pu posséder l'un des dons les plus rares et puissants du monde.
Vient le premier point négatif sérieux ! Les débuts des descriptions mentales m'exaspèrent... Je crois que c'est la quatrième fois en quatre présentations que j'ai le droit à un « Me décrire est difficile, ai-je les mots pour ? ». Bah oui ! C'est ce qu'on vous DEMANDE ! Et surtout, ça n'apporte RIEN à la compréhension du personnage ; ça le ridiculise même, puisqu'on l'imagine devant son miroir à parler poésie et baragouiner du Hamlet ! Donc on passera sur le premier paragraphe.
La structure en elle-même parvient à dégager cette vilaine impression. On sent la complexité de ton personnage par les élans du mental. Rien d'organisé ; mais tout est bien pensé pour que les balancements d'un sujet à l'autre créent un sentiment de malaise, de nul-part métaphysique, bref une incapacité à se situer dans l'espace politique où tu évolues. Mais quand revient vers le premier ¼ la phrase... « Si je devais me décrire… », j'ai cru que j'allais défaillir. Heureusement, l'un des derniers points de ton caractère (à savoir la loyauté) m'a rassuré ; voilà un Kotai très utile pour nos projets à venir (niark niark, clin d’œil, sourire en coin). Et là, ton défaut revient au galop ! « Si je devais me décrire… C’est ainsi que je me décrirais ». Il ne manque plus que les trois petits points... ah ! Suis-je bête ! Ils y sont déjà !
L'histoire m'a ravi. Bien sûr, tu débutes toujours par des envolées pseudo-lyriques sur le monde ninja, son absurdité etc, mais le reste m'a convaincu et saisi à nouveau. Ton passé familial n'est pas exceptionnel, tes descriptions d'hommes morts sont saisissantes, et tes notes d'humour allègent la lecture tout en développant un côté grivois à Kotai qui brise le sérieux parfois ridicule que son mental et certains passages de sa biographie inspirent. Après, les penchants meurtriers de ton frère, on y croit difficilement ; mais admettons-le quand même. Là où j'ai le plus de mal, c'est... où as-tu vu une forêt dans Suna ? Je sais que ta présentation vient d'ailleurs, mais adapte la au moins un minimum à notre intrigue et à ton nouveau pays ! De la même manière qu'il n'y a pas d'arbres dans Kaze, il n'y a pas de bûcherons non plus ! Adieu l'arc sur l'arc (oh oui je devais la faire) ; ou bien modifie et trouve un élément nouveau. Tu vas avoir beaucoup à corriger voire à réinventer ici ; on te voit chasser avant l'examen Chuunin, normal ; chasser du dromadaire peut-être, ou bien les buffles des villageois ?
La deuxième partie me trouble un peu ; elle n'apporte pas beaucoup à l'histoire ; à vrai dire, tu sembles avoir mis là une ancienne mission ou un sujet quelconque pour grossir ta présentation. Bien sûr, j'y ai aimé ton humour, le décalage gore-drolatique que tu maîtrises bien ; mais, selon moi, ça n'a rien à faire dans une biographie. Rien.
Le pire, c'est que tu reprends comme si de rien n'était sur la suite de ton passé. Je serais d'avis que tu supprimes la deuxième partie, et que tu enlèves le curseur pour monter et descendre dans la première (je n'y vois aucun intérêt, et ça donne l'impression que tu as moins écrit). Et là revient le drame dont je parlais précédemment : « Je n'ai pas encore réussi à prouver ma valeur aux côtés de Yagura pour que ce dernier puisse m'accorder toute sa confiance » ; tu n'as pas relu, baka d'assistant ! Tu n'es plus à Kiri, et ton maître n'est plus Yagura (traduction : mais moi). Quand donc tu auras corrigé les points que j'ai relevés, je validerai ta présentation ; car, je le redis ici, le reste est d'un niveau digne du rang S, et j'y ai trouvé très peu de fautes malgré la taille de ton texte (d'ailleurs, beaucoup n'étaient que des fautes de frappe ; et la relecture que tu vas effectuée nous en débarassera).
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Sujet: Re: [Abandon]Seiryuu Kotai, le regretté. Dim 22 Juin - 21:10
Hmm, les modifications ont été apportées comme demandé.
Merci encore pour ce commentaire bien riche et instructif.
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Sujet: Re: [Abandon]Seiryuu Kotai, le regretté. Dim 22 Juin - 21:48