Après vous avoir une description physique détaillée du personnage de Kotaro Furukawa, passons à sa description psychologique. S'il est vrai que le physique d'une personne fait partie de l'être, le mental en fait également partie. Je dirais même que le mental est plus important que le physique. En effet, ici la description consiste à décrire avec le plus de précision possible les différentes facettes mentales du personnage, ici Kotaro. Et Kotaro n'est pas la personne la plus simple d'esprit du monde, loin de là.

Pour commencer, il est important de dire que Kotaro n'est pas ce que vous croyez. On pourrait croire à première vue que c'est quelqu'un de renfermé, mais pas du tout. Le jeune Furukawa est quelqu'un d'amical. Vous pouvez aller lui adresser la parole sans aucun soucis, il vous répondra sans aucun problème. Et en plus il vous répondra avec le sourire. Si ça, ce n'est pas beau, dites-moi ce que c'est. Dites-le moi, bon sang ! Enfin, bref. On peut dire que cela change des Uchiha Sasuke qui, lorsque vous lui parlez, n'en a rien à faire de vous. Lui, n'est pas doté de ce silence immuable, caractériel des beaux et mystérieux ténébreux comme... Non, je ne redirai pas son nom, mais sachez que je l'aime bien Sasuke, c'est juste qu'il est le parfait exemple. Je sais, je radote encore mais il faut croire que je commence à me faire vieux. Et donc le premier mot est amical. Si je devais trouver un second mot caractérisant Kotaro, cela serait... charismatique. Il dégage une puissance incroyable. Ce jeune possède une attirance innée, ce qui donne envie d'aller toute de suite vers lui. Je sais, c'est contradictoire avec ce que j'ai dit auparavant puisque j'ai dit que beaucoup de gens n'osaient pas venir lui adresser la parole... Ah bon, je ne l'ai pas dit ? Et bien, maintenant c'est dit. L'aîné des Furukawa est quelqu'un, qui a l'air sombre, méchant, mais cela n'est absolument pas le cas. Il ne faut pas jugé les apparences, comme on dit : L'habit ne fait pas le moine. Il possède donc cet aura indéfinissable, liée à sa prestance qui permet à beaucoup de personnes d'être fasciné par ce personnage qu'est Kotaro. Et en plus c'est naturel, il ne le fait pas exprès. Heureusement, grâce à sa gentillesse, il n'utilise pas son charisme pour manipuler les gens de son entourage.

On peut également dire que Kotaro est également une personne persévérante, qui fera tout pour atteindre son but. Tiens, parlons-en de son but, de son nindo. Protéger ses amis au péril de sa vie. Un nindo basique en soit, mais qui s'avère beaucoup plus réfléchis qu'il n'y paraît. Protéger ses amis, sa famille, ses équipiers, son village. C'est devenu ce qui anime la vie de notre shinobi du village de Kumo. Auparavant, il n'était pas quelqu'un qui pensait cela. En devenant shinobi de Kumo, il pensait que son but, en tant que ninja, était de devenir puissant afin d'élever Kumo aux sommets. Devenir puissant, mais sans avoir de sentiments. Le jeune Kotaro, à l'époque, pensait donc qu'il fallait devenir un soldat du Village Caché des Nuages, et non pas un soldat. Mais un certain événement lui permit de changer sa perception du Ninja, afin de devenir meilleur, et à long terme, d'en devenir un. Un vrai ninja, et plus un vulgaire soldat sans émotion. Enfin bref, il est persévérant. Il s’entraîne toujours plus dur afin de devenir plus puissant, ce qui lui permettra de mieux protéger son village, afin d'éviter une nouvelle guerre. Il n'abandonnera jamais son nindo, quoi qu'il arrive. Il faudrait que quelqu'un de très cher à ses yeux meure pour qu'il devienne fou. Mais, cela n'est pas prêt d'arriver.

Comme je l'ai dit, c'est quelqu'un qui s'entraîne beaucoup. Il est perfectionniste. En effet, il exprime un besoin d'être parfait dans tout ce qu'il entreprend, et lorsque cela n'est pas le cas - lorsqu'il échoue à un mission, par exemple -, il éprouve un certain mal à s'en remettre. Cependant, Kotaro n'est pas un de ces perfectionnistes qui n'acceptent pas pas l'imperfection. On pourrait dire qu'il fait partie des perfectionnistes positifs, normaux. C'est ce trait de caractère qui lui permet de repousser ses limites, afin de pouvoir exécuter des prouesses qu'il n'aurait jamais pu faire auparavant. En clair, cela lui donne la motivation nécessaire pour faire ces prouesses. Mais bien entendu, si être perfectionniste a ses côtés positifs, il y a aussi des côtés négatifs à cette soif de perfection. Des fois, ce cher Kotaro a tendance à repousser des choses au lendemain « tant que cela ne sera pas parfaitement exécuté ». Cette tendance à procrastiner pourrait avoir des répercutions sur sa vie de Shinobi. Mais pour l'instant, cela ne lui arrive pas souvent. Et heureusement, car il pourrait se mettre en danger. Cela pourrait le faire hésiter dans les moments importants - embuscades et ce genre de choses - de sa vie de ninja.

Enfin bref, passons. On peut aussi dire qu'il est honnête. Honnête, c'est le cas de le dire. Ce n'est pas le genre de personnes qui vous mentira à longueur de journée, il vous dira toujours la vérité, qu'elle soit dure, crue et je ne sais quoi encore. Mais, ne vous inquiétez pas, il possède une bonne vision des choses et une excellent discernement, ce qui lui permet de garder les secrets qu'il jugera important. Bien évidemment, il n'est pas un des ses hommes qui ont la « qualité » d'honnêteté radicale. Ce sont ceux qui sont obligés de dire la vérité. Kotaro, lui, n'ira pas donner des informations secrètes à un village ennemi ou à un déserteur, il n'est pas idiot à ce point là. Pour être capable de faire ça, il faut soit être un traître, soit être complètement idiot. Même si juste avant, j'ai dit qu'il était capable de dire la vérité, même lorsqu'elle était blessante. Donc l'avoir en ami est une bonne chose, il peut facilement être votre confident. Mais il faudrait déjà avoir envie d'être son ami...

Je pourrais encore vous énumérer beaucoup de qualités de Kotaro. Premièrement, il est pacifiste. Il n'aime pas la guerre, et est contre celle-ci. Et cela s'est réellement accentué avec la Quatrième Grande Guerre Shinobi. Il est plutôt du côté de la doctrine de la paix. Et non pas pour la doctrine de non-violence. La non-violence est impossible pour un Shinobi, et le jeune homme en est bien conscient. Cependant, il pense réellement que la paix est possible, et prend en Uzumaki Naruto une sorte de modèle. Après ce guerre, le jeune Shinobi a pris vraiment conscience du monde des Shinobi. Et maintenant qu'il est rentré au village, il commence sérieusement à se remettre en question. La paix est-elle véritablement réalisable ? Ou n'est-ce qu'une utopie irréalisable ? Il se pose vraiment la question.
Et, généralement, quand on est pacifiste, on est également une personne calme, posé. Il ne s'excite pas pour rien, il arrive à gérer ses sentiment, quasiment à la perfection. Bien sur, il lui arrive d'être en colère, mais bon, il est humain. Kotaro est également un homme qui ne se laisse pas distraire facilement par les choses qui l'entourent, même si une très jolie femme serait capable de le déconcerter. Mais après tout, comme je l'ai dit avant, ce n'est qu'un homme. Ce n'est pas quelqu'un qui perdra ses nerfs à la simple contradiction.
uc.

Mais comme tout être humain, Kotaro a aussi des défauts. Premièrement, notre héros est rancunier. Si jamais lors d'une bataille contre le jeune Furukawa, c'est vous qui remportez la victoire, sachez qu'il cherchera tout de suite une revanche, ce qui en somme n'est pas un réel défaut, puisque cela montre qu'il est doté d'une détermination sans faille. Cependant, contre un ennemi de la puissance d'Uchiha Madara, pensez ce genre de choses est signe de mort pour lui. Car même en maîtrisant le Ranton, qui est un Kekkai Genkai, affronter le légendaire Uchiha en espérant gagner, c'est peine perdue. Mais bon, on ne le chargera jamais, notre cher Kotaro. Il possède ce ressentiment tenace, et garde une réelle rancune envers le faux Uchiha Madara, l'homme au masque Uchiha Obito. Déclencher un guerre. Il le déteste réellement, et pense, tout comme le Yondaime Raikage, que Konoha cache des choses au sujet de son exécution... Mais enfin, pour l'instant, il n'a aucune réelle rancœur envers le Village Caché des Feuilles. Il attend d'avoir des preuves.

Ensuite, on peut également dire qu'il est taciturne. Il parle peu, il ne parle pas pour ne rien dire. Étant de personnalité calme, il ne s'exprime jamais quand cela n'est pas nécessaire. Pendant les discussions, il ne laisse jamais paraître ses émotions, enfin quasiment jamais. Bien entendu, lorsqu'il parle avec ses meilleurs amis ou avec ses coéquipiers, il parle normalement, avec les émotions normales tels que la colère, la joie, l'étonnement et cetera, vous m'aurez compris. Mais le moment où il est le plus silencieux, c'est lorsqu'il parle à des gens qu'il ne connaît pas, et donc qu'il ne déteste pas mais qu'il n'aime pas. Alors là, va falloir que vous engagiez la discussion si vous ne voulez pas rester devant lui, sans aucun bruit. Un silence complet. Ce jeune homme n'est pas très loquace.

Si je devais citer un autre défaut de notre Shinobi, ce serait qu'il est terriblement gourmand. Un véritable ventre sur pattes. On dit que la gourmandise est un vilain défaut, et qu'il fait partie des Sept Péchés Capitaux. Et Kotaro est un vrai glouton. Les buffets à volonté, il adore. Tous les restaurants du Village de Kumo connaissent notre énergumène. Mais lui, au moins, il paye ce qu'il mange. Lui, n'essaye pas de s'enfuir parce qu'il n'a jamais d'argent. Comme quoi, les missions, ça paye. Mais il faut savoir que si vous lui demandez s'il est gourmand, il vous répondra sûrement : « Mais non, vous vous méprenez, je ne suis qu'un fin gourmet. » ou quelque chose dans ce genre là. Il ne veut pas l'avouer mais il mange énormément. Mais grâce aux entraînements et aux missions, il ne prend pas beaucoup de poids. Comme quoi, être ninja, cela n'a pas que des désavantages. Et bien sur, il mange de tout, ramens, grillades, fruits et légumes, bonbons et autres friandises sucrées. Après, je me pose une question, qui peut vous paraître complètement idiote. Est-ce que Kotaro aime les kebabs ? Je ne sais pas. Je ne sais même pas si on peut trouver des kebabs à Kumo. Mais je pense qu'il adorerait ce plat. La viande, le pain, les oignons, la sauce blanche...  Miam miam j'ai envie de dire.


uc.

→ AUJOURD'HUI.

Dans mon cœur avait germé un mal,
Un mal qui s'emparait de moi.
Un mal qui grandissait en moi.
Un mal qui se servait de moi.
Pourquoi, ai-je perdu ainsi la raison ?
Mon cœur est-il si faible que cela ?
Mon ami disparu, avait la réponse à cette question.
Hélas, il me fallait mourir pour la connaître...
Allais-je faire le mauvais choix ?...

Un jeune homme, couché sur un lit. Sur la table à côté de lui, une photographie Sur cette photographie se trouve deux hommes. Un des deux hommes est celui couché sur le lit. Pour vous situer les choses, nous sommes deux mois après le Quatrième Grande Guerre Shinobi, et il est... 14 heures environ. Le deuxième homme sur la photo est mort pendant cette guerre. C'était son cousin. Et d'un coup, le jeune homme couché se leva de son lit. Lui c'est Kotaro Furukawa, Juunin de Kumogakure. « Pffiou, la guerre est enfin terminée. Madara, Obito... A croire que les Uchiha sont des malades... Bon, il y a bien Sasuke qui nous a sauvés la ville. Sans lui, je ne serai pas en train de parler tout seul dans ma chambre. Bon, j'ai faim, allons voir si il y a quelque chose à manger dans la cuisine. » Kotaro descendit à la cuisine de son modeste appartement pour voir s'il avait quelque chose à grignoter. Le temps de descendre les escaliers et de faire le trajet chambre-cuisine... Bon, d'accord, ce n'est pas réellement un appartement modeste, puisqu'il est sur deux étages mais enfin... Enfin, bref. Alors que le Dragon Noir de son surnom était devant la porte de sa cuisine, quelqu'un toqua à la porte. Le jeune homme alla donc ouvrir la porte. Et à sa grande surprise, ses parents étaient venus le voir. « Salut, p'pa, maman. » Un petit accueil. Bien sur, il était très heureux de voir ses parents adorés mais il était surpris. « Salut, fiston. A ce que je vois, tu n'es pas encore mort ! Hahahahaha ! » Lui, c'était mon père. Il est très... énergique, si je puis dire. « Oui, je suis toujours en vie. La Quatrième Grande Guerre est enfin terminée, et je dois dire que je suis très content qu'elle soit finie. Bien sur, si elle n'avait pas eu lieu, il n'y aurait pas eu autant de pertes... Mais le principe, c'est que je sois là, avec vous ! »

→ IL Y A VINGT ANS.

Kotaro Furukawa. Fils d'un marchand, enfin d'un restaurateur, et d'une mère au foyer. Comme vous pouvez le voir, il n'est pas orphelin, ses parents ne sont pas shinobi eux-mêmes. Enfin sa mère, si, mais à sa naissance, elle devint mère au foyer et abandonna son travail de kunoichi. Rien dans la vie du jeune garçon aurait pu présager la grande destinée ninja qu'il allait parcourir. Né il y a maintenant vingt ans, dans un hôpital du Village Caché des Nuages, le nouveau né fut très vite la prunelles des yeux de ses parents. Sa mère le chouchoutait et le nourrissait, son père, lorsqu'il ne travaillait pas, lui achetait des jouets pour qu'il s'amuse. Et oui, car grâce au travail de son père, ses parents et lui n'étaient pas pauvres. Et pour tout vous dire, ils étaient dans la moyenne. Rentrons un peu en détail à propos des parents. Furukawa Jinsei, quarante sept ans, gérant d'un petit restaurent de ramens qui a rencontré la mère de Kotaro lors d'une fête entre amies. Et ce ne fut pas le coup de foudre immédiat. Au début, elle ne l'aimait pas réellement. Mais elle revint plusieurs fois au restaurant, car elle avait trouvé la nourriture très bonne. Et au fil du temps, Jinsei était tombé sous son charme. Il l'invita et une relation commença. Elle, se prénommait Kyoko. Chuunin de Kumo, qui possédait un don héréditaire très rare qui était le Ranton. L'affinité de l'orage. Plutôt classe comme Kekkai Genkai, n'est-ce pas ? Enfin bref, Kotaro est donc né à Kumo, il y a vingt ans de cela et n'était pas réellement prédestiné à devenir le ninja qu'il est aujourd'hui. Bien sur sa mère avait par le passé était kunoichi, mais c'était du passé maintenant, elle souhaitait juste s'occuper pleinement de son nouveau-né, afin qu'il grandisse normalement et qu'il puisse s'épanouir correctement. Premières années de sa vie, rien de bien intéressant. Il a appris à marcher, à parler etc. Tout ce qu'il y a de plus banal, pour un enfant. Passons donc les premières années de sa vie.

→ IL Y A VINGT ANS → IL Y A QUINZE ANS.

Tout changea dans la vie du petit garçon lors d'une journée d'été. Kotaro avait alors cinq ans. Il faut savoir que le petit Kotaro était un de ces chefs de bande, ceux qui sont rebelles. Et lui, il faisait beaucoup de bêtises. Pour un garçon de cinq ans, c'est assez étonnant. Et donc, avec ses amis, ils décidèrent de partir dans les montagnes sans autorisation. C'était assez dangereux puisqu'on pouvait trouver des animaux sauvages, des déserteurs et un tas d'autres dangerosités plus dangereuses les uns que les autres. La bande d'enfants décida donc d'aller dans les montagnes, sous la directive du petit Kotaro. Une petite racaille en puissance. Mais pourquoi le futur shinobi de Kumo avait-il besoin de faire tout cela ? « Pourquoi on fait ça Kotaro ? » Demanda l'un de ses amis, qui suivait tête baissé son chef. « Euh... Pour s'amuser ! » Dit-il avec un grand sourire. Une raison très bête. Pour ma part, je n'aurais jamais suivi un petit garçon de cinq ans voulant aller dans les montagnes sans adultes. Mais bon, je n'ai pas la naïveté d'un enfant de cinq ans... Si ?

Kotaro et ses amis prirent rendez-vous dans le jardin derrière la maison de Kotaro. Il faut savoir que la maison du jeune garçon était en retrait par rapport au village mais que le restaurant de ramens se trouvait au centre du village. Après avoir pris, enfin voler quelques provisions - nourriture par exemple -, ils prirent la direction des montagnes. Enfin, pas tous. Il devait être aux alentours des seize heures quand le groupe de six enfants prit la direction de la montagne la plus au sud de la maison du futur Dragon Noir. L'un des six, le plus petit, âgé de cinq ans, prit la fuite avant le départ. Il avait sûrement eu peur pour sa peau, et c'était tout naturel. « Mais quel peureux, celui-là... Tant pis... A notre retour, il sera puni ! » S’écria le chef de la bande. Le voyage entre la maison et la montagne se fit sans encombre. Pendant ce temps, Jinsei et Kyoko se rendirent compte de la disparition de leur fils rebelle. « Ce petit con n'en fait que sa tête ! Il verra quand il rentrera, de quel bois je me chauffe ! » Cria le restaurateur en parlant de son fils. Sa mère, quant à elle, pensa que son fils était un sombre idiot. « Arrête de traiter notre fils de con ! Et puis ce petit garnement est en plein développement... Mais il sera quand même puni. » Autant dire que Kotaro, lorsqu'il allait rentrer chez lui, allait être sévèrement puni par ses deux parents. D'autant plus que plus tard, son père découvrira que son fils avait volé quelques sachets de nourriture, comme des fruits.

Arrivé à la montagne, Kotaro et ses amis commencèrent à prendre le chemin traditionnel. Il devait être dix-huit heures et demie. En été, le soleil, à cette heure-ci, commençait légèrement à disparaître pour laisser place à la lune. Bien sûr, il faisait encore assez jour pour que les cinq enfants puissent voir où ils marchent. Et c'est là que le petit garçon de cinq ans, chef du groupe eut une idée « de génie », selon lui. « Et si on allait dans cette petite forêt les amis ? J'suis sûr que ça va être drôle ! » C'était une question rhétorique, en vérité. Il savait très bien que quoi qu'il dise, les autres allaient le suivre sans rien dire. Même s'ils avaient peur, la force de Kotaro les rassurait en quelque sorte. Car oui, Kotaro était un rebelle bagarreur dans sa jeunesse. Il s'était déjà battu avec beaucoup de petits. Et il' n'avait jamais perdu. Bien sûr, il ne frappait jamais les filles, question de principe. En vérité, il était assez mature pour son âge. Cependant, la seule fille du groupe, Nanao, était réticente à cette idée. Elle, qui avait été en quelque sorte charmé par le petit Kotaro, avait décidé de le suivre dans cette aventure afin de mieux le connaître. Ils ne se connaissent que depuis six mois environ. « Kotaro-kun, tu es sur ? C'est peut-être un peu dangereux... » Demanda donc Nanao, légèrement anxieuse. « T'inquiètes ! De toute façon, je suis là, alors pas d’inquiétude à avoir Nanao ! » Kotaro était un peu vantard, à l'époque. Donc, dans la « petite forêt », les cinq enfants marchaient non sans crainte, mais avec une folle envie de s'amuser. Enfin, pour le chef seulement en vérité. Les autres n'avaient pas réellement envie de s'amuser. Soudain, alors qu'il n'y avait à priori personne d'autre qu'eux dans les parages, le jeune fille du groupe entendit un bruit et vit un buisson bouger. Sur le moment, elle sursauta et tomba au sol, tandis que Kotaro décida de suivre l'ombre qu'il avait vu sortir dudit buisson. Le seul problème, c'est qu'il y alla seul, discrètement. Il laissa donc ses amis tout seul pour suivre cette mystérieuse ombre... Et après quelques dizaines de mètres, il fut secoué, attrapé et suspendu en l'air par quelque chose. En effet, il s'était fait prendre dans une piège grotesque, fabriqué afin d'attraper quelqu'un, ou bien quelque chose...

Il avait malencontreusement couper une corde accroché à deux arbres et qui était trop basse pour que notre petit héros puisse la voir. Il fut ensuite pris par un filet, maintenant suspendu dans les airs, attaché à une branche. Il était maintenant la tête en bas en train de se démener pour se relever debout dans le filet et essayer de sortir. Mais après avoir essayer en vain de trouer ce fichu filet, la mystérieuse ombre qu'il cherchait apparut devant lui. C'était un homme d'environ quarante ans, avec beaucoup de barbe. Le petit garçon ressentait quelque chose d'étrange chez le monsieur en face de lui. « Eh m'sieur... euh monsieur ! Est-ce que... vous pourriez me détacher... S'il vous plaît ? » Demanda Kotaro, visiblement en train de forcer la gentillesse du monsieur barbu. Mais le monsieur barbu n'était pas n'importe qui. C'était... un Nukenin. Venait-il de Kumo. Oui. Il était recherché, mais que faisait-il aux abords de son village natal ? Était-il idiot ? Il avait quelque chose à régler peut-être. Enfin, il répondit à Kotaro. « Ta gueule gamin. Tu t'es fait prendre dans mon piège ! J'avais prévu de chopper des ninjas de Kumo mais enfin, tu mourras à leur place ! » Mourir... Il voulait réellement tuer un petit garçon de cinq ans sans défense, qui ne lui avait rien fait ? En effet, il vouait une haine sans égale aux habitants de Kumogakure. Quant à Kotaro, il avait trop peur pour parler. Il avait presque envie de pleurer, mais il se retenait, car il avait une idée derrière la tête. Etant très haut, il pensait réellement qu'il était inatteignable. Malheureusement pour lui, les ninjas, qu'ils soient déserteurs ou non, ont plus d'un tour dans leur sac. Il existe des projectiles, comme les kunais et les shurikens, qui sont très utiles pour les Shinobis. L'homme à la barbe lança un de ses kunais sur la corde qui servait d'attache pour le filet. Ledit filet tomba, et Kotaro fit une magnifique chute tout en étant toujours dans ce filet. L'homme à la barbe et au nom inconnu - comme le Père Noël quoi - avançait lentement vers le petit garçon apeuré qui était visiblement paralysé par la peur, et c'était réellement compréhensible.


Mais s'il avait fait un piège, c'était forcement pour attraper quelqu'un. Et cette personne apparut entre le filet et le monsieur barbu comme par magie. Il portait une cape blanche. « Un... un... un super-héros ! Je savais qu'ils existaient vraiment » Déduction hâtive d'un petit bonhomme fatigué, affamé. Après tout, s'il avait sorti une ânerie pareille, c'est qu'il était vraiment au bout du rouleau, psychologiquement. Et le pire dans tout cela, c'est qu'il y croyait vraiment, à cette histoire de super-héros. Après tout pour un gamin, un homme masqué avec une cape, ce n'était pas un ninja. Et sur le coup du choc, le jeune Kotaro tomba dans les pommes quelques secondes après avoir dit cela.



Il se réveilla quelques heures plus tard, dans son propre lit... « Où suis-je ?... Mon lit ? J'ai rêvé tout ça ? » Demanda le jeune garçon, légèrement déboussolé. « NON ESPÈCE D'IDIOT, CE N’ÉTAIT PAS UN RÊVE ! » Cria le père du garçon, visiblement très remonté contre lui.
Remontons un peu en arrière, je sais que vous mourrez d'envie de savoir ce qui s'est passé.
Le « super-héros » de Kotaro était en réalité un ANBU du village de Kumo, qui traqué le déserteur barbu. Le piège lui était prédestiné. Un combat entre le déserteur et le membre des forces spéciales s'engagea alors. Rapidement, l'ANBU de Kumo prit l'avantage, et profitant que le témoin, Kotaro, soit évanouit, il pouvait facilement tuer ou blesser grièvement son adversaire. Sachant qu'il ne possédait pas d'informations compromettantes, il décida donc de le tuer. Être ANBU, cela impliquait de faire beaucoup de sacrifice, comme abandonner son humanité. Et donc, il planta un kunai dans la poitrine du barbu, afin de l'achever. Notre soit-disant super-héros fit disparaître le corps quelque part et ramena le petit Kotaro vers le village. Sur le chemin, il croisa quatre autres enfants, qui étaient bien évidemment les amis de Kotaro. L'ANBU ramena tout le monde au village, et ils eurent beaucoup d'enf... Euh non, ce que je voulais dire c'est qu'ils rentrèrent tous sain et saufs.